La Loi "économie circulaire" du 10 février 2020 fixe un objectif à long terme de fin de la mise sur le marché des emballages plastique à usage unique à l'horizon 2040. Un observatoire du réemploi et de la réutilisation aura la charge de définir une trajectoire nationale visant à augmenter la part des emballages réemployés par rapport à ceux à usage unique. Des objectifs esquissant une trajectoire en vue de la réalisation de l'objectif de 2040 sont complétés par des mesures contraignantes qui entreront en vigueur selon un calendrier ordonné.

Les acteurs du rayon ultrafrais doivent faire disparaître les emballages plastiques à usage unique d'ici 2040. 2030 sera une première étape sur cette voie puisqu'à cette date, 100 % des emballages devront être recyclables. Le secteur s'active donc pour trouver de nouvelles solutions d'emballage : plastique recyclé, polystyrène, verre, carton... Grands groupes comme petits fabricants sont concernés, mais se heurtent déjà à des freins liés au retard pris par la filière française de recyclage du plastique, ou au manque de matière première en ce qui concerne le plastique recyclé. Détails.

L'hypermarché Auchan de Grande-Synthe (Nord) a été l'un des pionniers du recyclage des emballages carton, en le mettant en place dès 1987. En 2013, il décide d'investir dans une presse à carton qui lui permet de stocker davantage de matière. Lorsque les containers sont pleins, le magasin fait appel à un prestataire spécialisé dans le recyclage qui enlève les balles de carton et les revend à un papetier local. En 2020, 990 tonnes de carton ont ainsi pu être recyclées. En parallèle, les équipes sont sensibilisées et formées au recyclage des déchets d'emballages.

Consommer durable, tout le monde est pour. Mais la mise en pratique se révèle compliquée. L’exemple du tube de dentrifice aide à comprendre pourquoi.

Poussés par la réglementation, les acteurs de l'emballage et les industriels innovent pour trouver des emballages plus respectueux de l'environnement, et tout particulièrement limiter l'emploi du plastique. Ils misent sur des matériaux d'origine naturelle ou biorecyclables. En attendant que les moyens de production satisfassent la demande, et en raison de l'augmentation prévisible des prix de revient, les filières de collecte, et surtout des plastiques, devront également être développées. Explications et détails, sous la forme d'un dossier. Sommaire.

Des industriels de l'ultrafrais et Citeo ont créé un consortium pour le recyclage des emballages en polystyrène. Des filières se construisent pour aller vers une économie circulaire dès 2025. Sur les autres plastiques, des initiatives naissent aussi. Données chiffrées. Graphiques.

Multiplication des bouteilles de lait en PET opaques, dans les rayons des grandes surfaces, en France, depuis 2010. Moins chères et plus légères que les anciennes en PEHD, ces bouteilles perturbent les chaînes de tri des déchets qui n'ont pas été conçues pour les identifier et les séparer du reste. Les principales marques concernées sont celles des distributeurs. Mais les éco-organismes sont également mis en cause, du fait de leur manque d'intervention pour décourager l'usage de ces emballages non recyclables.

Flambée des coûts, difficultés d’approvisionnement, nouvelles exigences réglementaires : le secteur de l’emballage, qu’il s’agisse de verre, de plastique ou encore de papier et de carton, doit faire face, ces derniers mois, à de multiples pressions, économiques, juridiques mais aussi environnementales. Mobilisés depuis longtemps autour de ce sujet, les acteurs accentuent les initiatives pour faire face à cet enjeu… loin des idées reçues.

Malgré la simplification des consignes de tri, désormais étendue à tout le territoire, les emballages restent largement jetés avec les ordures ménagères. Et les Français commettent beaucoup d'erreurs lorsqu'ils trient, donc polluent le bac jaune. Plusieurs outils permettent d'améliorer la qualité du tri, comme la redevance incitative et la baisse de la fréquence de collecte en porte-à-porte. L'apport volontaire diminue les erreurs de tri, coûte moins cher à la collectivité et pollue moins.

Cinq ans que le feuilleton de la consigne nous tient en haleine ! Il est temps d'objectiver le débat, de comprendre qui sont les bons et les mauvais élèves du tri, d'identifier sans parti pris, les raisons qui les placent dans cette situation et de voir comment changer de braquet. Données chiffrées.