L'évolution de la marine turque de la défaite navale de Lépante à la fin de l'Empire ottoman. Elle domine dans un premier temps la mer Rouge et la mer Noire, débouche sur le golfe Persique et borde les deux tiers de la Méditerranée. Mais, à partir de 1770, l'Etat ottoman décide de faire appel aux Européens pour moderniser sa marine et perd son indépendance en s'équipant de leurs bateaux.

En décembre 2008, une pétition turque demandait pardon pour le génocide de 1915 aux Arméniens, à laquelle il fut répondu en janvier 2009. Le dialogue alors amorcé se poursuit dans cet entretien entre un Turc signataire de la pétition, et un Arménien, l'un des initateurs de la réponse. Ils évoquent l'histoire de leurs peuples, leurs parcours personnels et familiaux, la reconnaissance du génocide.

Etude de la transmission du pouvoir et des interrègnes à la cour d'Istanbul. Les successions permettent à l'historien de mieux comprendre la place et l'influence des différents acteurs de l'entourage du sultan (janissaires, grand vizir, femmes, officiers du palais, oulémas). ©Electre 2016

Dans son premier volume intitulé Seyfo, le génocide des Syriaques, Fikri Gabriel expose de manière minutieuse les tragiques et irréparables événements qui ont conduit au génocide des Syriaques depuis le xixe siècle jusqu'en 1915. Dans ce second volume, c'est en décryptant les archives vaticanes, les rapports diplomatiques, les écrits authentiques et les recherches scientifiques qu'il expose chronologiquement, de 1915 à 1920, le projet néfaste mis en place par les Jeunes Turcs : exterminer les minorités chrétiennes de l'Empire ottoman et particulièrement les Syriaques, peuple appartenant aux quatre Églises primitives du christianisme. Face à l'inaction des grandes puissances de l'époque, tant pendant les conflits qu'après la guerre, quelle place peut occuper le Saint Siège – instance neutre et impartiale durant la Première Guerre – pour stopper le rouleau compresseur des génocidaires qui menace l'existence des minorités chrétiennes, et particulièrement des Syriaques ? Ici, il est question de l'action de Benoît XV et de ses émissaires malgré cette neutralité et impartialité du Vatican. Du Délégué apostolique de Constantinople à celui de Syrie, en passant par celui de Perse et tous les missionnaires catholiques présents sur le territoire de l'Empire ottoman, tous sont mis à contribution par le Secrétaire d'État du Vatican afin de secourir les communautés chrétiennes. Parmi eux, certains sont massacrés, déportés et affamés par les Jeunes Turcs et leurs suppléants kurdes. Parallèlement, les archives vaticanes mettent en lumière des rapports diplomatiques jusque-là secrets qui montrent comment le secours apporté par le Saint Siège et la misère des rescapés deviennent un moyen pour certains hauts dignitaires catholiques de rallier les Syriaques à la cause romaine. Petit-fils d'un rescapé du génocide de 1915, né au Turabdin, au sud-est de la Turquie, Fikri Gabriel est docteur en théologie de l'Université catholique de Louvain.

Contributions examinant les phénomènes d'acculturation et de rejet dans l'Empire ottoman et les Etats balkaniques, depuis le début du XIXe siècle. L'invention de Lumières nationales, l'histoire des représentations des Lumières européennes ainsi que leurs variations dans l'espace et le temps balkanique sont abordées. ©Electre 2023

Des historiens ottomanistes des provinces arabes se sont rassemblés en 2006 autour de la lecture minutieuse de textes émanant des instances judiciaires locales. Les contributions ici réunies analysent ce type de sources et montrent comment elles peuvent servir à comprendre les évolutions institutionnelles et administratives de l'Empire ottoman aux XVIIIe et XIXe siècles. ©Electre 2016

Une synthèse chronologique sur le génocide arménien et sur ses prémices, depuis les massacres perpétrés de 1894 à 1896 sous le règne du sultan Abdülhamid II jusqu'au génocide de 1915, en passant par les persécutions survenues après la fondation du régime constitutionnel en 1908. Electre 2015