Les équipements sportifs de proximité se développent, sous l'impulsion des plans gouvernementaux, qui en prévoient 10 000 d'ici à 2026. A l'image des terrains multisports, ou city-stades, nombre de structures en accès libre se caractérisent par un usage mixte limité, voire une suroccupation masculine. Accompagnement des filles, présence de commodités sur les sites... Le sujet s'inscrit aussi dans une politique globale en faveur d'un accès égal à l'espace public.

« La magie olympique est éternelle. Elle offre aux champions le plus beau des théâtres, aux amoureux de sport des souvenirs inoubliable », écrit Patrice Trapier dans son éditorial. « Il y a pourtant un souci. Les événements planétaires accumulent dérapages budgétaires et empreinte carbone désastreuse. Il devient difficile de trouver des candidatures à l'organisation des JO, les opinions publiques les plébiscitent à la télé, pas à domicile.

Depuis 2022, plusieurs groupes de travailleurs étrangers sans titre de séjour ont été identifiés par l’inspection du travail sur divers sites en Ile-de-France, notamment ceux d’installations olympiques. Derrière cette situation se cache un réseau turc aux relents mafieux que les autorités françaises ont laissé prospérer.

C'est au Stade de France que se déroulera l'athlétisme, épreuve reine des Jeux olympiques. Ici aussi que se tiendra la cérémonie de clôture, le 11 août 2024. Cette perspective donne lieu à des rêves de renaissance dans la ville de Saint-Denis et son département, le plus pauvre de France métropolitaine. Les mêmes espoirs que dans les années 1990, quand le chantier du "Grand Stade" est venu occuper les 700 hectares de friches industrielles de La Plaine Saint-Denis, apportant des promesses d'intégration et de dynamisme à une terre ouvrière et d'immigration.

Pour les Jeux olympiques, la vieille construction en bois du spot de surf emblématique de Tahiti doit céder la place à un monstre en aluminium avec un socle en béton. La résistance s’organise.

Ca fleurit dans les jardins : comme les pâquerettes dans nos campagnes, et pousse en milieu urbain en hangars comme des champignons : débarqué en France au milieu des années 2000, le trampoline s'est imposé comme l'outil récréatif ultime qui séduit aussi bien les enfants avides d'anniversaires que les quadras en manque d'exercice. Pourquoi un tel besoin de s'envoyer en l'air ? Réponses ci-dessous.

Habitat, urbanisme, projets innovants... L'héritage que vont laisser les Jeux dans le quotidien des habitants de Seine-Saint-Denis est réel. Mais on est encore loin d'avoir comblé tous les manques du département.

Depuis plus de dix ans, il s’agit d’un sport qui monte ! Avec plus de vingt-cinq millions d’adeptes dans quelque cent cinquante pays à travers le monde, l’escalade est en train de devenir incontournable. À tel point qu’elle se développe en zone urbaine et se pratique désormais en intérieur.

Quatre cents jours, c’est maintenant. Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024 débuteront officiellement le 26 juillet de ladite année. L’échéance anime déjà les organisateurs et leurs partenaires avec autant d’intensité qu’une course de 110 mètres haies. Or l’épreuve est ici bien moins balisée. Ces Jeux iront-ils encore « plus vite, plus haut, plus fort », selon la formule fondatrice du baron Coubertin ? Avec la France dans le « top 5 » des nations les plus titrées, selon le vœu du président Macron ?

Sommaire. Sebastian Coe : "L'ingrédient indispensable, c'est l'optimisme". La revanche du stade mal-aimé. La malédiction du hockey sur gazon tricolore. David Lappartient, l'ambitieux. Le sport, précieux outil de 'soft power'. Valérie Pécresse : "Un héritage réel". Marc Guillaume : "Nous avons ressuscité la Seine". Alpes 2030, une candidature au forceps. "La Dernière médaille d'or", une nouvelle par Dmitry Glukovsky.