Des terrains asséchés, des factures énergétiques de piscines et de gymnases qui flambent, des polémiques sur les greens de golfs et autres chars à voile... Ces derniers mois, la transition écologique s'est subitement invitée à l'agenda politico-sportif. Alors que le plan national de sobriété énergétique se prépare, le gouvernement mise aussi sur les grands événements comme Paris 2024, volontaire sur cet enjeu, pour engager l'ensemble du secteur vers des pratiques plus vertueuses.

Dès 2019, vingt-quatre équipes se disputeront la Coupe d'Afrique des nations, et non plus seize. Une nouvelle ampleur qui représente un véritable challenge pour les pays hôtes.

Les autorisations d'occupation temporaire (AOT) du domaine public sont régulièrement délivrées à des opérateurs privés ou à des associations pour la gestion des équipements sportifs. L'ordonnance du 19 avril 2017 a sensiblement modifié le régime de passation des AOT en les soumettant préalablement à la procédure de droit commun de publicité et de mise en concurrence. La collectivité devra toujours prendre le soin de rendre publiques les considérations l'ayant conduite à ne pas mettre en oeuvre la procédure de sélection préalable.

Les stades verts ont le vent en poupe. Ils poussent comme des champignons après la pluie. Mais sont-ils aussi vertueux qu’ils le prétendent ? Pas sûr du tout ! « Le diable est dans les détails », disait déjà Nietzsche.

L’épisode des partenariats public-privé dans le sport (ou « PPP » pour les initiés) restera dans l’histoire comme une référence en matière d’enfumage. Ils devaient permettre aux collectivités de faire des économies. Ils se sont révélés ruineux !

Fermetures intempestives, manque de moyens, entretien défaillant... Les mésaventures des piscines de la ville illustrent le bilan contesté de Jean-Claude Gaudin, qui quitte la mairie après vingt-cinq ans de règne.