Divers problèmes publics irrésolus ont exacerbé le mécontentement populaire outre-mer. Pour y répondre, il faudrait des politiques adaptées, un renforcement des autorités locales et un nouveau modèle économique.

Depuis 2004, le label Egalité professionnelle récompense les entreprises et les structures publiques exemplaires. Le hic, c'est qu'à y regarder de plus près, ce label est surtout une belle étiquette qui, une fois décollée, ne fait plus du tout rêver.

Le philosophe Gaspard Koenig pointe les paradoxes du macronisme. Les réformes engagées sont certes vigoureuses, mais ne s'avèrent au fond qu'un timide rattrapage.

Jérôme Sainte-Marie, politologue, président de Pollingvox, passe au crible les opposants au chef de l'Etat. Propos recueillis par

Apprendre de ses échecs ne fait partie ni de la culture de la société française, ni des réflexes des collectivités territoriales. Pour capitaliser sur ses erreurs, il est cependant indispensable d'évaluer les ratés pour envisager de nouvelles solutions. L'acceptation de l'échec fait partie intégrante de la démarche d'innovation publique dont se saisissent de plus en plus de collectivités, même si, dans ce cadre, elles lui préfèrent la terminologie d'«essai-erreur». Le droit à l'erreur et sa traduction dans les pratiques managériales émergent.

A chaque affaire médiatique mettant en cause des délinquants mineurs - et les affrontements entre bandes n'y échappent pas - revient dans le débat la solution miracle : les centres éducatifs fermés. Un système chéri des politiques depuis près de vingt ans, mais qui, dans la réalité, pèche sur bien des plans. Explications.

Depuis la grande loi sur le handicap adoptée en 2005 dont la mise en oeuvre n'est toujours pas finalisée, la Convention internationale sur les droits des personnes handicapées a été insérée dans le droit français, et l'Acte européen d'accessibilité des produits et services doit être transposé dans chaque pays de l'Union européenne avant 2022. Sachant que le sujet du handicap est une des priorités présidentielles actuelles.

Sous couvert de décloisonner la haute fonction publique, la réforme de l’ENA et des grands corps accélère la confusion entre public et privé, selon un collectif de hauts fonctionnaires. Les explications d’Arnaud Bontemps et Prune Helfter-Noah, ses porte-parole.

Le bilan de la COP 26 apparaît contrasté. D’un côté, les instances politiques prennent en compte le travail des scientifiques du Giec et un nombre croissant de pays ont adopté l’objectif de neutralité carbone à horizon de 2050, nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. De l’autre, les mesures effectives sont très insuffisantes. La solidarité avec les pays du Sud est déficiente. Même dans les pays développés, l’adaptation aux conséquences du réchauffement climatique sera très difficile.

Du 31 octobre au 12 novembre 2021 s'est tenue à Glasgow la 26e Conférence des parties (COP26). A cette occasion, plus de 190 dirigeants mondiaux se sont rassemblés dans la capitale écossaise en vue de trouver des solutions pour lutter contre le changement climatique. Mais l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050 ressemble plus que jamais à un voeu pieux.

La loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales masque les ambigüités de la position française sur le sujet, qui se résume à une série de bonnes intentions sans remédier aux problèmes identifiés de longue date dans les politiques de développement, comme le manque d’efficacité, l’asymétrie des relations ou la lourdeur des procédures.