Depuis 2020, une génération de 90 000 étudiants, surnommée la « promotion covid », a vu sa formation sacrifiée. En stage, ils ont côtoyé la détresse des soignants et souvent subi la maltraitance.

Mis à mal par les effets de la pandémie de Covid-19qui a impacté la France dés le printemps dernier, notre système de santé à dû se redéployer en profondeur. Sur tous les terrains de soins, les infirmiers les cadres, les étudiants se sont adaptés, faisant preuve de créativité, d'empathie, de courage et de force pour prendre en charge, en équipe pluriprofessionnelle, les patients atteints d'une maladie inconnue et effrayante, sans délaisser les autres. Des solidarités remarquables se sont exprimées entre services, régions, professions et avec la population.

De nombreux infirmiers et étudiants en santé ont suivi des formations en urgence pour renforcer les équipes de réanimation confrontées à un afflux massif de patients affectés par le severe acute respiratory syndrome coronavirus 2. Des formateurs de la région Grand-Est ont évalué, au décours de la formation dispensée puis à distance, les ressentis et vécus des professionnels ainsi mobilisés.

La santé mentale des étudiants est mise en péril par la pandémie de Covid-19. L'aspect psychologique n'en constitue qu'une facette, car ces jeunes sont inscrits dans une trajectoire sociale et professionnelle mais aussi familiale, spirituelle, sentimentale. Il existe des dispositifs pour préserver un équilibre de vie, qu'il importe de soutenir. Les professionnels de santé ont un rôle essentiel pour les aider à promouvoir leur santé de façon participative.