L'"Exil" vient du latin exilium, dérivé d'ex solo, qui veut dire "hors du sol". Ainsi, pour qu'il y ait exil, il faut tout d'abord qu'il y ait une possession du sol ou une propriété privée d'un territoire dont une certaine autorité bannit, expulse ou exile quelqu'un. A partir de cette étymologie, Khaldoun Nabwani, philosophe d'origine syrienne, soutient l'idée selon laquelle la propriété privée du sol, dans le sens rousseauiste du terme, n'est pas seulement l'"origine et les fondements de l'inégalité parmi les les hommes", mais aussi l'origine et les fondements de l'exil.

Journal de bord d'un photographe russe contraint à l'exil.

Visé par plusieurs poursuites judiciaires, criblé de dettes, l'humoriste a trouvé refuge au pays de son père, dans la cité balnéaire de Kribi. Loin des polémiques, il fait désormais profil bas.

Dans les rues de Damas, on ne parle que de quitter le pays. Tout a un air provisoire et semble suspendu dans l’attente d’un départ imminent, raconte cette écrivaine syrienne.

Fuyant la guerre, plus de 3 millions de Syriens vivent en Turquie. Beaucoup n'attendent plus rien de leur pays. C'est décide, ils resteront.

Il n'y a plus rien de si stable qui entrait dans le journal comme on poussait la porte d'un salon où les amis vous attendaient pour jouer au billard. Le journal était un club en marge du travail officiel. On le retrouvait le soir avant d'aller se coucher. Se connaître, connaître le monde, les autres, se déroulait comme suivant une partition. On en a une très bonne idée dans ce numéro, à la redécouverte du trop méconnu Gérard Bauër, figure familière du petit Paris mondain des années 30, qui signait Guermantes dans "Le Figaro".

"Je suis au pays avec ma mère" nous accueille dans la vie intérieure de Cédric, adolescent en exil. Une collaboration entre la psychothérapeute Irène de Santa Ana et la dessinatrice Isabelle Pralong.

Le 31 juillet 1972, un commando détourne un avion de ligne américain. Les pirates de l’air sont des black panthers, ces militants des droits civiques qui revendiquent le fait de prendre les armes pour lutter contre le racisme. Parmi eux, Melvin et Jean McNair vont trouver refuge en France. Entre le soutien public de personnalités médiatiques et l’appui discret d’une poignée de hauts fonctionnaires, le couple s’est bâti une nouvelle vie à Caen, engagé auprès de la jeunesse.