La pandémie a transformé notre relation avec l’argent, incitant des millions de personnes dans le monde à réfléchir à leur filet de sécurité, à examiner leurs dépenses et à commencer à investir pour financer des objectifs à long terme. Pourtant, le discours sur les femmes et l’argent reste profondément déprimant.

Ce mois-ci, c'est grosse teuf chez nos voisin·es British ! Jours fériés, défilé militaire, ballet aérien, immense parade de rue, rétrospective géante, concerts titanesques et "Big Lunch" populaire : du 2 au 5 juin, le pays fête le jubilé de platine de sa reine, la Queen Elizabeth II, soixante-dix ans de règne au compteur et une popularité sans pareil. Le pays tout entier retient son souffle pour qu'elle tienne le coup jusque-là : à 96 ans et depuis qu'elle a contracté le Covid, la reine montre de réels signes de fatigue.

27 ans, Marie Albert revendique une totale liberté de pensée et d'être dans un monde qu'elle ressent comme patriarcal et violent. Elle voyage seule, parcourt la France à pied, dort dans la forêt. Défendant le célibat et une sexualité réinventée de façon plurielle, elle s'exprime sans tabou ni pudeur. Autoportrait d'une féministe représentative d'une nouvelle génération d'affranchies.

La question de la transidentité divise le féminisme : d'un côté, celles qui assument de ne plus faire de différence entre une femme et une femme transgenre ; de l'autre, une poignée de féministes radicales pour qui les différences biologiques et sociales persistent. Une position insupportable pour certains transactivistes, qui n'hésitent plus à harceler ces féministes radicales.

La convocation de Simone de Beauvoir dans les ouvrages féministes récents révèle une nécessité, celle de l’actualisation de la description de la condition féminine pour traiter les questions saillantes aujourd’hui : celles des violences dont les femmes sont victimes, à commencer par le viol et le meurtre. Mais, contrairement aux mouvements féministes actuels, l’œuvre beauvoirienne n’ouvre pas au régime de la plainte mais à celui de l’émancipation.

Après avoir connu un long état de grâce, le président fait face, à mi-mandat, aux premières critiques : affaire « Aziz », inflation, crise du carburant... Sommaire. Ould Ghazouani, à l'heure des choix. Cheikh Ould Baya : "Il n'y a pas lieu de remettre en cause la légalité de la commission d'enquête". Comment Aould Ghazouani gère le "cas Goïta". Nouakchott peut devenir un partenaire stable. Elles bousculent le système des castes. Ousmade Mamadou Kane : "Nous sommes en mesure d'emprunter sur les marchés internationaux". Mohamed Abdellahi Ould Yaha, dans l'ombre de BP.

Depuis une dizaine d’années, les équipes féminines amatrices se multiplient, souvent hors du cadre de la Fédération française de football, défendant l’antiracisme et les droits LGBTI.

Dans un travail sur la fermeture de l’usine Molex, la sociologue Alexandra Oeser questionne la manière dont les masculinités construisent les relations de pouvoir au sein des luttes, tout en invisibilisant la place des femmes.

Un rassemblement de toute la gauche, vraiment à gauche. Le pari de la Nupes semble avoir donné raison a Clémentine Autain. La député "insoumise" de 49 ans, réélue en juin, militait de longue date pour une telle union. Un sentiment de victoire gâché par l'embarrassant dossier des accusations de violences sexuelles au sein de son parti. Pionnière sur les questions féministes, elle se retrouve en première ligne. Mais cette figure émancipée, y compris de l'ombre portée de Jean-Luc Mélenchon, pourrait avoir d'autres occasions de jouer sa carte à l'avenir.

Longtemps confinées aux marges de l'histoire, les homosexuelles sont aujourd'hui au coeur d'une effervescence culturelle. "M" met en lumière leur longue marche vers la visibilité. En 1971 naissait les gouines rouges, premier groupe lesbien français. Pendant trois ans, ses militantes, membres du mouvement de libération des femmes, ont multiplié les coups d'éclat subversifs et joyeux pour revendiquer le simple droit de vivre leur vie. Des pionnières oui, pour la plupart, ne se reconnaissent pas dans le mouvement LGBT+ actuel, jugé trop victimaire.

Aujourd'hui, tout s'écrit - et se monétise - au féminin : des blogs aux podcasts en passant par la BD et les expos dans les musées. Si la volonté de rendre hommage aux pionnières de la création a du sens, cette approche apparaît souvent aussi opportuniste que rentable. C'est que le "public cible" est clair : la bourgeoise urbaine. La prolo, elle, reste ignorée des "cultureux".

Nilab Mobarez, ancienne dirigeante du Croissant-Rouge afghan, a choisi de rester à Kaboul pour lutter, avec la société civile, contre l’exclusion des femmes et le retour de la guerre.