Le mouvement "#MeToo" a marqué un tournant décisif dans la prise de conscience des agressions sexuelles dont les femmes sont les victimes. Il a suscité des différends au sein des mouvements féministes, aussi bien sur le fond que sur la forme de certaines affaires soulevées sur les réseaux sociaux, en entraînant dans la presse des échanges de tribunes où les camps s’affrontent souvent de façon irréconciliable.

Il a suffi du buzz de quelques vidéos stylées de roller dance et de roller skating pendant le confinement pour que le monde entier se mette au patin. En particulier, les queers et les féministes. En se demandant pourquoi, "Causette" est remontée aux racines d'un sport très politique, qui doit beaucoup aux communautés afros. Par

Sandrine Rousseau entend incarner à EELV une radicalité environnementale, une transformation de la démocratie et un nouveau contrat social dans la course à la présidentielle.

A Marseille, un collectif féministe organise des manifestations cyclistes et des ateliers d’autoréparation en non-mixité. Le vélo devient ainsi une arme politique pour déconstruire les normes de genre et se réapproprier l’espace public.

A 50 ans, celui qui défend l’antiracisme et le féminisme radical est l’un des philosophes les plus influents du moment.

Conseillère Les Républicains de Paris, numéro 2 sur la liste de Valérie Pécresse pour les régionales, elle n’en lutte pas moins avec ardeur contre les violences faites aux femmes.

Alain Finkielkraut et Sabine Prokoris signent deux ouvrages de combat, l'après littérature et le mirage #MeToo. Salutaire.

Le site turc "Tu ne marcheras pas seule" publie les témoignages de jeunes femmes qui ne veulent plus porter le voile et aspirent à s émanciper de leur milieu conservateur. Quatre d'entre elles racontent comment, grâce à lui, elles ont trouvé la force de vivre tête nue et reprendre leurs études.

« Mon corps, mon choix ! » Depuis des décennies et dans de nombreux pays, ce slogan résume les combats des femmes en matière de droits sexuels et reproductifs. L’accès libre à la contraception et à l’avortement sont des revendications fondamentales, toujours à défendre. Porté par des hommes, quel sens prendrait ce slogan ? Peut-on considérer de façon symétrique le contrôle de la fertilité par les femmes et par les hommes ?

Vivre d'amour et d'eau fraîche et se voir illico rattrapé·es par les rapports de domination patriarcaux. Combien sommes-nous à avoir vu ressurgir au sein de nos relations amoureuses les schémas que nous combattons par ailleurs ? Ces dernières années, heureusement, la libération de la parole des femmes a permis une prise de conscience, en mettant la lumière sur la réalité parfois douloureuse de nos couples. Pour que cet élan soit suivi d’un réel changement, il s’agit désormais de faire de la sphère intime un terrain de lutte féministe.

Les travaux de recherche de Claude Habib portent essentiellement sur la littérature française du XVIIIe siècle. C’est notamment à partir d’une lecture de Jean-Jacques Rousseau qu’elle commence à réviser son féminisme spontané, initialement universaliste et d’inspiration beauvoirienne. A l’école de Rousseau, elle reconnaît la valeur de la division sexuée. Dans son dernier livre, elle mène une enquête sur « la question trans » et montre comment l’expansion de la demande de transition d’identité rencontre la question du féminisme en suscitant de nouvelles interrogations et divisions.

C’est un vrai phénomène littéraire. Depuis son best-seller, "Sorcières", sorti en 2018, la journaliste et essayiste Mona Chollet est, en France, la plus lue des féministes de la vague #MeToo. Ses livres, qui mêlent habilement synthèses théoriques, questionnements à partir de sa propre expérience et références à la pop culture, parlent à un large public. Une approche peu goûtée par les tenantes d'une vision plus radicale.