Les fractures de l’apophyse coronoïde sont les fractures mandibulaires les plus rares et majoritairement associées à d’autres fractures maxillo-faciales. Elles se rencontrent le plus souvent lors de traumatisme. Le CT-scanner est le gold standard pour localiser et caractériser cette lésion. Bien que le diagnostic soit radiologique, l’examen clinique peut révéler différents symptômes propres à cette fracture et qui peuvent paraître frustres lorsque d’autres fractures du massif facial y sont associées.

Le fixateur externe est l'un des traitements des fractures. Il est classiquement utilisé en cas de fractures graves, pour les polytraumatisés ou lors d'un afflux important de patients. Les soins paramédicaux qui en découlent, souvent méconnus, doivent être rigoureux afin d'éviter des complications mineures mais fréquentes, ou graves mais plus rares. Le point sur ce que le soignant doit maîtriser à ce sujet : les soins locaux, l'information, la surveillance.

Les lacérations de l’aorte abdominale sont très rares dans les traumatismes fermés et sont généralement causées par des traumatismes à haute énergie. Les lésions aortiques doivent être évaluées en priorité car elles présentent un risque vital immédiat en cas d’hémorragie majeure. Cependant, les présentations cliniques sont très variables et souvent trompeuses. Nous présentons un cas de lacération aortique abdominale traumatique suite à une chute dans les escaliers. La lacération intéresse la partie postérieure de l’aorte abdominale sur une fracture lombaire avec déchirure du disque L1-L2.

Les atteintes osseuses des branches pubiennes sont relativement rares dans la pratique sportive, en particulier sur la branche supérieure. Leur prise en charge implique un examen clinique détaillé, tenant compte de la topographie douloureuse, du contexte d’apparition de la douleur ainsi que des facteurs de risque en lien avec la pratique sportive du patient. Il n’est pas rare d’avoir recours à des examens d’imagerie pour établir le diagnostic.

L’ostéosynthèse par enclouage et par plaque sont répandus dans le traitement des fractures de l’humérus proximal. Il n’y a pas de consensus concernant le traitement chirurgical optimal. Nous avons comparé ces deux techniques. Cette étude rétrospective comprend 97 patients : 51 enclouages, 46 traitements par plaque. Les scores de Constant-Murley absolu et relatif et le Simple Shoulder Test (SST) ont été utilisés pour évaluer la fonction. Le temps de consolidation et les complications ont été évalués.

Le romosozumab (Evenity®) est un anticorps monoclonal humanisé anti-sclérostine. Il représente une avancée majeure dans le traitement de l’ostéoporose : alors que la majorité des traitements remboursés inhibent la résorption osseuse, le romosozumab présente un effet «mixte», en augmentant la formation osseuse et en réduisant la résorption. Il est remboursé dans l’ostéoporose post-ménopausique chez les patientes à très haut risque fracturaire (c’est-à-dire après une fracture majeure récente, survenue dans les deux ans).

L’incidence des brûlures associées à une ou plusieurs fractures est rare et liée à des mécanismes à haute énergie (accidents de roulage, attentats…). La prise en charge nécessite une approche pluridisciplinaire tant au niveau médical que paramédical. Les diverses étapes de traitement nécessitent une réévaluation systématique de la situation en fonction de l’évolution du patient. La compréhension détaillée des stratégies de traitement et des résultats est vitale lors de la prise en charge de ces patients polytraumatisés.

Les fractures de l’humérus proximal (FHPs) sont fréquentes, elles représentent 4 à 6 % de toutes les fractures. Elles touchent préférentiellement le sujet âgé, de plus de 60 ans, qui est le plus souvent une femme (Ratio M/F = 3/7). Elles ne sont généralement pas ou peu déplacées. Dès lors, leur traitement est conservateur dans 75 à 90 % des cas. S’il s’agit d’une FHP déplacée, le traitement représente un challenge pour le chirurgien car il n’existe actuellement aucun consensus scientifique quant à la façon idéale de traiter ces fractures.