Mireille Perrier tient une place à part dans le cœur de ceux qui, au mitan des années 80, ont vu surgir, du noir et du blanc de Boy Meets Girl, son visage de jeune amoureuse. A l'issue du festival de Biarritz Amérique latine où elle était présidente du jury, elle a accepté de revenir sur sa carrière, d'évoquer notamment ses rencontres avec Leos Carax, Philippe Garrel et Éric Rochant. En replongeant dans ses souvenirs de tournage et en nous confiant des documents, l'actrice nous convie à une exploration intime et émouvante de quelques films cultes de toute une génération.

Pour "L'Amant d'un jour", en lice à la Quinzaine, Philippe Garrel a fait appel à deux jeunes actrices : sa fille Esther et Louise Chevillotte. Présentations.

Vu à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes 2017), le nouveau Garrel atteint une sereine simplicité, avec même quelques touches d'humour.

Titres recensés : "Les fantômes d'Ismaël", d'Arnaud Desplechin ; Centenaire Jean Rouch : le cinéma comme art du "potlatch" ; "L'amant d'un jour" de Philippe Garrel ; "Drôles d'oiseaux", d'Elise Girard ; "Rodin", Jacques Doillon ; "Une famille heureuse" de Nana Ekvtimishvili et Simon Gross ; "Churchill" de Jonathan Teplitzky ; "Le Vénérable W." de Barbet Schroeder ; "Creepy" de Kiyoshi Kurosawa.

A l'occasion de la sortie du "Sel des larmes", Philippe Garrel nous a accordé un grand entretien au cours duquel il revient longuement aussi bien sur sa méthode de travail et son amour des acteurs que sur ses relations avec son père, son regard sur les réalisateurs d'aujourd'hui et son admiration intacte pour Godard. Entretien suivi l'analyse du film "Le Sel des larmes" par Jean-Christophe Ferrari.

L'amour douloureux d'un cinéaste et d'une actrice, entre hôpital psychiatrique et toxicomanie. Le premier essor vibrant de la veine autobiographique du cinéaste.

Critique du film "L'Amant d'un jour" de Philippe Garel.

Entretien avec Philippe Garrel.

"L'Amant d'un jour" forme un diptyque avec "L'Ombre des femmes" (2015) : les deux films sont écrits par le même carré magique composé de Philippe Garrel et Caroline Deruas, Jean-Claude Carrière et Arlette Langmann ; le cinéaste et sa compagne, une collaboratrice de longue date et un nouveau venu illustre dans l'univers garrélien.

A la pointe du "Grand Chariot" Philippe Garrel place son désir de faire jouer ses trois enfants : Louis, Esther et Lena. Leurs personnages de jeunes marionnettistes qui se demandent comment perpétuer l'héritage familial portent leur prénom (à l'exception d'Esther qui incarne Martha, mais conserve le "th"). Cette volonté de faire famille s'étend à tous les comédiens. Sommaire. De l'avenir des marionnettes, la critique du film. D'une troupe l'autre, entretien avec Esther et Lena Garrel.

C'est une histoire de cadres. Le premier plan filme de trois quarts une jeune femme, Martha, contre une fenêtre. Elle tient en main un texte dont elle connaît par coeur les répliques. C'est une mise en voix, pour un spectacle de marionnettes avec roi de carnaval et princesse à marier... Le plan ultime, lui, cadre aussi un personnage (Pieter) devant une baie vitrée, dans une institution psychiatrique.