Dix paris supplémentaires pour la quinzaine cannoise : "Good Time", "Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc", "The Meyerowitz Stories", "Un beau soleil intérieur", "Barbara", "Okja", "Visages, villages", "Le Jour d'après" et "La Caméra de Claire", "Wonderstruck", "Happy End".

Trop beau, trop lisse, trop grand public. Longtemps prisionnier de son rôle de gentil vampire dans la saga pour ados "Twilight", Robert Pattinson a décidé de changer de camp. Et de se trouner vers des réalisateurs indépendants comme David Cronenberg ou James Gray. Travailleur acharné, cinéphile passionné, il a fini par asseoir sa légitimité au point que le prochain Festival de Deauville lui déroule le tapis rouge pour sa performance dans "Good Time", des frères Safdie, où il est méconnaissable. Pas de quoi apaiser ce perfectionniste en proie au doute.

Titres recensés : "Un beau soleil intérieur", Claire Denis ; "Demain et tous les autres jours", Noémie Lvolsky ; "Good Time", Ben et Joshua Safdie ; "L'Atelier", Laurent Cantet ; "Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'été", Lina Wertmüller ; "Faute d'amour", Andreï Zviaguintsev ; "Happy End", Michael Haneke ; "Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma", Jean-Luc Godard ; "Confident royal", Stephen Frears.

Repérés depuis dix ans par quelques happy few, Josh et Benny Safdie ont fait des paumés et des anonymes new-yorkais les antihéros de leurs films, dérives urbaines et oniriques. "Good Time", le quatrième, les propulse au sommet du cinéma d'auteur mondial

Un thriller urbain secouant et lyrique, porté par un Robert Pattinson éblouissant en voyou badass qui veut sauver son frère des geôles psychiatriques.

A travers son article "Frères de nuit", Joachim Lepastier livre la critique du film des frères Safdie, "Good Time". Joshua et Ben, les réalisateurs, répondent aux questions du journaliste (Deux en un). Nicholas Elliott est allé à New York interroger Daniel Lopatin, alias Oneohtrix Point Never, en charge de la musique du film (Une version maximaliste de musique minimaliste).

Déroutant dans "Good Time", l'ex-vampire de "Twilight" a su, en cinq ans, enrichir son CV. Il explique sa méthode.

L'ex-star de "Twilight" trouve son meilleur rôle dans "Good time", un polar new-yorkais, électrisant et fauché, présenté au dernier Festival de Cannes. Rencontre.