Les rapports se succèdent, mais rien n'y fait : la France pèse trop peu en matière de technologies de pointe. Un handicap de plus, par temps de crise

Eclairage sur les opportunités et les limites de la France sur le marché mondial du numérique, (commerce électronique, sites web, jeux vidéo, logiciels, publicité en ligne, réseau social), un secteur croissant qui représente un véritable levier de compétitivité sur la scène internationale.

Analyse, en mars 2015, du retard pris par la France en matière de digitalisation de l'économie. En cause, la non émergence d'opérations de grande envergure en matière de cloud. Le défi à relever : disposer d'infrastructures nationales nécessaires à la dématérialisation des réseaux et au stockage des données massives. Des réseaux de facture made in France auraient été le gage de la sauvegarde de l'information économique stratégique du pays et de l'acquisition d'un leadership technologique valorisable sur le marché européen du cloud.

Fini, le monopole asiatique. Dans le secteur très concurrentiel des objets connectés, le label ″made in France″ tire son épingle du jeu.

Quel sera l'impact sur l'emploi des progrès fulgurants des algorithmes ? Le débat est d'autant plus vif en France que notre pays a, dans ce domaine, une vraie carte à jouer... A condition de savoir retenir ses cerveaux

Les cartes à puce bancaires, puis les cartes SIM de nos téléphones portables ont nourri l'essor mondial de ce groupe français, héritier des inventions de Roland Moreno.

Lumière, en avril 2011, sur le développement de la filière robotique en France. Pays où les entreprises sont en pointe dans le développement de machines intelligentes. Avec un CA mondial attendu à 70 milliards d'euros d'ici 2018 pour la robotique de service, le marché est prometteur que ce soit dans l'électronique grand public, les transports ou l'industrie. Il peine cependant à se développer alors que l'invasion des robots est annoncée depuis plusieurs années déjà. Le frein des entreprises françaises: les difficultés de financement de leur croissance.

Dossier, à l'été 2015, sur les atouts de l'économie marine en France. Avec le deuxième plus grand espace maritime mondial, 3,2% du PIB pour 68,9 milliards d'euros de recettes, 301 000 salariés, l'économie bleue permet un très large panel d'activités, plus ou moins en pointe, plus ou moins insolites, plus ou moins confidentielles. L'industrie de la pêche a subi le plus fort repli. Les ports de commerce, les armateurs, la construction navale civile et militaire génèrent des revenus conséquents mais sont en perte de vitesse au niveau international.