Dans la plus grande discrétion - mais aussi dans le plus criant manque de reconnaissance -, de nombreux Africains s'efforcent de changer notre continent, refusant la fatalité de l'inertie. Chacun dans leur domaine, grâce à leur détermination et à leur courage, ils font bouger les lignes, secouent le cocotier, s'évertuent à briser les multiples plafonds de verre et les carcans qui freinent le progrès ou excluent des pans entiers de nos populations, en particulier les femmes et les jeunes.

S'inventer des origines maghrébines sur les réseaux sociaux pour faire cliquer ? Des influenceuses s'inspirent des fantasmes et des clichés orientalistes pour attirer les plus jeunes ?

Au coeur de plusieurs polémiques ces derniers mois, les influenceurs se retrouvent aujourd'hui dans le viseur des pouvoirs publics. Si la nocivité d'une partie d'entre eux n'est déjà plus à prouver, encadrer l'ensemble de leurs activités soulève plusieurs difficultés. Sommaire. Ces influenceurs toxiques. Haro sur les "influvoleurs" !. Les identitaires. Les camelots. Fabrice Epelboin : "Ils sont devenus des chefs de tribu, avec des armées".

Les marques et les consommateurs se méfient de plus en plus des internautes qui promeuvent des produits sur les réseaux sociaux. La fin d'une idylle ?

Ton affirmatif, vocabulaire catastrophiste : les influenceurs de la sphère complotiste ne mâchent pas leurs mots. Mais ils laissent toujours une micropart de doute qui permet à leurs followers d'être encore plus virulents.

Pointés du doigt pour leurs activités promotionnelles illicites, voire dangereuses pour la vie de leurs abonnés, certains influenceurs sont sous le feu des critiques. Un cadre légal devrait voir le jour prochainement pour mettre fin aux irrégularités.

Ils souffrent de diabète, de migraines... et ils le font savoir sur les réseaux, réunissant parfois de nombreux followers. Au point de susciter l'intérêt des laboratoires pharmaceutiques, avec lesquels certains influenceurs nouent des partenariats. Certes, une récente loi encadre davantage ces pratiques, mais faut-il s'inquiéter du phénomène ?

Les influenceurs font jeu égal avec les médias traditionnels chez les 16-30 ans.

Comment ils ont transformé notre capacité d’attention en profits. Des personnalités comme Molly-Mae Hague gagnent leur vie à la fois en réalisant des posts sponsorisés (#sponcon), en obtenant des commissions par le biais de liens d’affiliation et en créant leurs propres marques.