En plein premier confinement, en avril 2020, cet agent du ministère du travail avait assigné en justice un employeur pour qu'il fournisse des masques à ses salariées, des aides à domicile, alors très exposées. Sa hiérarchie l'avait alors mis à pied puis muté disciplinairement avant d'alléger la sanction. Anthony Smith compte être blanchi par le tribunal administratif le 28 septembre.

Sans papiers, sous-payés, d'indispensables invisibles font tourner la société.

Le chantier a pris du retard. Certains dénoncent des précautions excessives.

La loi du 19 mai 1874, réglementant le travail des enfants et des filles mineures, est classiquement présentée comme une norme "intermédiaire" en histoire du droit du travail. Un certain mépris est attaché à ce qualificatif, donnant à penser que cette loi n'a guère compté et que, si elle est remplacée par celle du 2 novembre 1892, c'est bien la preuve qu'elle n'a guère fait montre d'une grande efficacité. Or, l'analyse des archives d'une circonscription donne à penser le contraire.

Avec plus de trois accidents mortels pour 100 000 actifs occupés en 2022, la France est l'un des pays d'Europe où il est le plus dangereux de travailler. La publication de ces données a suscité une vague d'indignation au sein du monde politique. En réaction, le gouvernement a mis en place un plan national d'action et a notamment promis de renforcer les interventions des inspecteurs du travail. Depuis la fin du XIXe siècle, ces hommes et ces femmes sont censés veiller aux bonnes conditions de travail des employés.