Le député UMP du Tarn Bernard Carayon s'est fait le spécialiste de l'intelligence économique et le fervent défenseur des intérêts tricolores. Pas toujours de façon judicieuse.

Les cabinets d'intelligence économique proposent plus que de la veille. Mais les PME ne le savent pas encore

Intérêt porté par les entreprises européennes aux stratégies militaires, dans un contexte de crise économique et de compétition exacerbée, avec un zoom sur les War Room, utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale par Winston Churchill pour commander les opérations de l'armée anglaise, qui inspirent aujourd'hui les dirigeants. Des salles d'opération qui ont vocation à gérer des situations ponctuelles, comme une crise ou un appel d'offres. Certaines sont installées durablement et permettent au comité de direction de suivre l'évolution de son entreprise et de faciliter la prise de décision.

Nécessité pour les PME, persuadées que l'intelligence économique (IE) est un domaine réservé aux grands groupes, de mettre en place une stratégie en la matière. Les intérêts d'une démarche IE : protéger son savoir-faire et rendre l'entreprise plus performante sur les marchés. De plus un outil aussi gratuit qu'efficace est à leur disposition : Internet. Mais si celui-ci démocratise l'information, il multiplie aussi les risques et nécessite que les entreprises se protègent. Pour les sensibiliser, les pouvoirs publics se mobilisent.

Soufflant ses 30 bougies, la Commission information pour l'entreprise, de l'association 3AF, a organisé un séminaire ayant pour thème ″du passé vers le futur″. Elle porte ainsi un regard rétrospectif sur l'intelligence économique, mais aussi prospectif. Avec pour invitée d'honneur Claude Revel, déléguée interministérielle à l'IE.

Revue de détails des bonnes pratiques à suivre par les entreprises françaises pour impliquer leurs collaborateurs dans une démarche d'intelligence économique (IE). Un véritable atout pour les organisations, gage de compétitivité. Illustration au travers d'un cas d'entreprise : Alpha (40 salariés pour un CA qui avoisinait les 9 572 000 euros en 2012), dont l'activité principale consiste à réaliser des machines capables d'effectuer un contrôle de conformité sur le conditionnement des produits de l'agroalimentaire et garantir ainsi une bonne traçabilité.