En réaction aux propos du président américain, le ministre de la défense vénézuélien dénonce "un acte de folie d'un extrémisme suprême"

Présents sur tous les fronts, les Russes ont obtenu une réduction des violences qui consolide le camp Assad

Qu'elles viennent d'Irak, de Libye ou du Nigeria, de Somalie, de Chine, d'Europe ou d'ailleurs, l'Amérique, l'Australie ou le Timor, ou d'ici, l'Algérie, mon pays où je suis réfugié parmi tant de gens, fuyant la guerre, la famine ou je ne sais quel dictateur ayant échappé au Printemps arabe, les nouvelles du front disent toutes la même chose : l'islamisme a frappé et il a encore gagné. C'est normal, il ne connaît que la victoire, il est l'armée et la colère d'Allah. S'il meurt, il renaît aussitôt, plus vigoureux, plus efficace...

Renaud Girard rappelle ce qui devrait être le principe de base. La France a-t-elle les instruments militaires capables de relever les défis géopolitiques en cours ? Pour cela, il faut surtout savoir désigner l'ennemi, ce qui va parfois à l'encontre des stratégies diplomatiques bien ancrées.

Une réorientation de l'action diplomatique française s'impose. Le général Vincent Desportes expose l'effort indispensable en la matière.

Est-ce par hystérie anticommuniste ou par désir sincère de ne pas laisser ce pays sous tutelle soviétique ou chinoise que les Etats-Unis, à la suite de la France, se sont laissés entraîner dans le piège vietnamien ?

Libye. C'est une guerre au mètre près que livre la coalition. Revue de ses armes de très haute précision.

Comment notre pays a soutenu les rebelles.

Obsédé par la nécessité de désengager les Etats-Unis du Moyen-Orient, Barack Obama a tout fait pour ne pas intervenir en Syrie. La diplomatie américaine se retrouve aujourd'hui empêchée, face à une Russie déterminée à s'imposer comme seul rempart contre le djihadisme.

En treize ans, 1 000 milliards de dollars ont été dépensés par la coalition internationale en Afghanistan. Plus de 1 million de soldats et de civils ont été déployés dans le pays. Pour quel résultat ? L'Etat est quasi inexistant, les écoles ne fonctionnent pas, c'est la présence étrangère qui fait tourner l'économie, et l'insurrection est si puissante que le compromis avec les talibans apparaît comme le moins mauvais des scénarios. A moins de préférer la guerre civile.