Les investissements directs étrangers dans le monde ont connu une hausse spectaculaire l'année dernière. L'Afrique reste à la traîne.

Le continent attire un nombre croissant de capitaux privés internationaux. Pure spéculation ou intérêt durable ?

Sous son impulsion, le leader français de la distribution d'automobiles et de médicaments en Afrique multiplie les nouvelles implantations, notamment en pays anglophone et au Magreb. Il regarde maintenant du côté de l'Asie.

A la recherche de nouveaux marchés, les constructeurs historiques lorgnent le continent, où ils doivent faire face à des concurrents très offensifs.

Le groupe sud-coréen Daewoo annonce vouloir produire du maïs sur 1 million d'hectares à Madagascar. Conséquence de la flambée des prix des produits agricoles, les terres arables du continent attisent l'appétit des investisseurs de tous horizons

Moins visible et moins médiatisée que celle du concurrent chinois, la stratégie indienne de conquête des marchés africains n'en est pas moins déterminée. Un mouvement réfléchi, porté par le secteur privé

Avec 380 millions d'utilisateurs de téléphones mobiles, et la perspective d'atteindre 550 millions à l'horizon 2013, l'Afrique représente le dernier réservoir de croissance au monde. A tel point que les multinationales se la disputent. Sur le terrain, les meilleures armes commerciales sont déployées. A Londres, à Paris ou à Johannesburg, c'est à coups de milliards de dollars que se forment les nouveaux géants du secteur

Après une année difficile, les places subsahariennes devraient de nouveau attirer les investisseurs anglo-saxons.

Confronté à des défis sanitaires majeurs, l'Afrique attire toujours plus d'investissements. Médicaments, formation, infrastructures... Les groupes privés jouent un rôle prépondérant dans le développement du secteur de la santé.

La ruée des pays et des groupes étrangers vers l'or vert africain inquiète experts et ONG. Reste que le phénomène est difficilement quantifiable, nombre d'annonces d'accords n'étant pas suivies d'effet.