Décryptage des stratégies des investisseurs français aisés pour rentabiliser leurs biens immobiliers luxueux, en résidence principale ou secondaire. La première est la prise en compte de la rentabilité locative future du bien. Une stratégie assez fréquente jusqu'à présent pour les petites surfaces, et de plus en courante pour les surfaces supérieures à 100 m2, que ce soit en résidence principale ou en résidence secondaire. Une tendance qui s'explique par l'émergence de sites tels qu'Airbnb ou HouseTrip qui ouvrent de nouvelles possibilités en termes de location.

Engouement des investisseurs français pour l'investissement en nue-propriété immobilière, un mécanisme permettant d'acquérir à moindre coût un bien immobilier de qualité dans des secteurs et des villes prisés. Le principe ? La propriété du bien immobilier est scindée en deux : l'épargnant achète la nue-propriété d'un logement neuf ou en état futur d'achèvement ; un bailleur social réserve l'usufruit de ce même bien et en assure la gestion locative. Un dispositif du démembrement temporaire qui présente cependant un inconvénient : il ne crée aucun revenu supplémentaire.

Les locations de logements meublés, en France, continuent d'offrir une rentabilité bien plus attractive que celles de biens nus : loyers plus élevés, contraintes allégées, fiscalité attrayante... En dépit de la loi Alur qui est venue encadrer un peu plus le montant des loyers ou la durée du bail, résidences services, locations saisonnières ou logements étudiants restent encore un bon choix pour les bailleurs.

Taux de vacance, démographie, solvabilité de la demande, loyers moyens... Comment bien choisir la ville et le quartier où investir.

Parmi les différentes solutions de défiscalisation liées à un investissement immobilier, le dispositif de la loi Malraux, qui fête en 2017 ses 55 ans d'existence, destiné à l'achat d'un bien immobilier ancien à restaurer, offre un double avantage aux contribuables fortement imposés. Dans l'immobilier locatif, il est particulièrement efficace avec une réduction d'impôt qui est de 30 % du prix des travaux. Une réduction qui ne rentre pas dans le plafonnement des niches fiscales, ce qui intéresse fortement les contribuables. Cependant, les programmes sont rares et souvent chers.

Depuis avril 2016, le secteur français de l'immobilier de luxe se montre à nouveau dynamique grâce à des taux d'intérêt inférieurs à 2 % sur 20 ans, une situation politique apaisée et des prix attractifs. Cette reprise profite particulièrement à la ville de Paris qui reste en tête dans le marché de l'immobilier de luxe mondial. Les clients aisés sont avant tout des financiers qui ne peuvent pas résister à l'attractivité de taux d'intérêts si bas. Des agences spécialisées leur promettent un service personnalisé et une prestation sur mesure. Détails. Quelques données chiffrées.