Un documentaire "embedded" dans un navire de pêche : entre manifeste esthétique et brûlot politique.

Avec "Léviathan", un premier album qui n'a pas peur de l'inconnu, Flavien Berger secoue les codes et les ambitions de la pop française. Fascinant.

"Léviathan" d'Andreï Zviaguintsev est une hydre à trois têtes : film de genre, pantalonnade et essor mystique. Un grand film russe.

Le quatrième long métrage d'Andrei Zviaguintsev a la complexité et l'évidence d'un chef-d'oeuvre. Il fut récompensé à Cannes pour la richesse de son scénario (signé avec Oleg Neguine), mêlant des scènes de pure bouffonnerie à un récit tragique, élevant le drame intime - doublé d'une féroce satire politique - à une dimension mythologique voire métaphysique. Mais c'est surtout par sa mise en scène que brille « Léviathan ».

Dans l'univers de ce maître du polar métaphysique, tout est incertain. "Léviathan", son nouveau roman, est un fascinant cauchemar sur les désordres de la vie. L'Amérique, une nouvelle fois, en prend pour son grade.

Monstre marin d'origine mythique, le Léviathan fait aussi office, depuis le 17e siècle, d'allégorie de la puissance protectrice de l'État. Ce nouvel habit ne lui a pas pour autant garanti une image positive.

Dans "Léviathan", en salle le 24 septembre 2014, le cinéaste russe Andreï Zviaguintsev met en scène le désarroi et la résignation de ses compatriotes, peu à peu broyés par un Etat aussi corrompu qu'implacable. Interview.

Religion, alcool et démocratie : le réalisateur de "Leviathan" nous amène dans les tréfonds de son film monstrueux.