En faisant de Vuitton le principal partenaire de la Coupe de l'America, cet homme pressé, rêve de faire entrer la star du luxe et de la mode dans la légende.

L'ouverture, cette semaine, d'un extraordinaire "magasin-promenade" est pour les architectes Eric Carlson et Peter Marino l'occasion d'affirmer une identité forgée au fil de voyages planétaires.

Pas de licences et jamais de soldes : en refusant tout compromis, le maroquinier maintient sa cote au plus haut.

Pour "Masters", sa collaboration avec Louis Vuitton, l'artiste Jeff Koons a détourné cinq chefs-d'oeuvre, dont "la Joconde". Le résultat est une ligne d'accessoires mi-kitsch mi-chic, qui renouvelle le mélange des genres.

Première marque de luxe au monde, Vuitton est aussi l'entreprise qui développe le plus de relations avec les artistes. Du mécénat pur à la création de sacs Murakami, elle bouscule les codes. Contestée autant qu'encensée pour sa ″stratégie artistique″ et sa future fondation, elle suscite les questions.

Au Grand Palais à Paris, l'exposition "Volez, voguez, voyagez" retrace l'histoire de l'entreprise Louis Vuitton, de sa création en 1854 à nos jours. Son commissaire, Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera, y met en évidence les liens entre l'art de vivre moderne et le voyage.

L'artiste Takashi Murakami dessine des sacs pour Vuitton. Dans la rétrospective qui lui est consacrée à Los Angeles, il y a une boutique Vuitton. Polémique !

En inaugurant sur Omotesando un admirable bâtiment à la gloire de la malle, la marque française emballe tout Tokyo.

Louis Vuitton s'aventure en Mongolie en ouvrant son premier magasin à Oulan-Bator. Une destination fantasmatique qui ne doit rien au hasard. Et s'inscrit dans une stratégie d'expansion vers les marchés asiatiques locaux.

Présent sur ce site presque depuis sa création, le fleuron de LVMH y peaufine des malles sur mesure et des sacs destinés aux défilés de mode.

Analyse comparative des divisions prêt-à-porter des deux maisons de luxe française Vuitton (CA de 6,3 milliards d'euros pour la division prêt-porter) et Hermès (CA de 400 millions d'euros pour la division). Critères de comparaison : performances des divisions prêt-à-porter, champ d'intervention des stylistes, notoriété des marques des deux créateurs, perspectives de croissance. Résultats : 18/20 pour Vuitton et 11/20 pour Hermès.