Le modèle politique disruptif emprunte beaucoup à l'entreprise.

Emmanuel Macron affirme vouloir copier le modèle social et économique suédois. Il commencerait par abaisser les impôts des riches actionnaires, des gros épargnants, et par favoriser banquiers et assureurs...

Pour quitter le service de l'Etat, le candidat à la présidentielle a versé 50 000 †, après six années de service. Un prix d'ami. Selon nos calculs, il aurait pu s'acquitter d'un montant quatre fois supérieur.

Les convergences de fond de leur programme économique l'emportent largement sur les divergences de moyens.

Ancien ministre (Culture, Santé, Affaires étrangères) dans les gouvernements Juppé puis Raffarin, et cofondateur de l'UMP, Philippe Douste-Blazy se consacre à l'action humanitaire auprès du secrétaire général de l'ONU. Après avoir soutenu Alain Juppé lors de la primaire de la droite, il rallie Emmanuel Macron.

Intérieur, Justice, Education, Santé, Economie et Droits des femmes : vous avez élu des "ministres idéaux" pour chacun de ces portefeuilles. Nous leur avons demandé de plancher sur les programmes du Front national et d'En Marche!, histoire d'avoir leur sentiment sur ce qui nous attend.

Le nouveau président, qui a réussi ses premiers pas en politique internationale, paraît avoir chassé les habituelles idées noires des Français. L'Hexagone redonne à nouveau envie à l'étranger, remarque ce journaliste espagnol.

Faste, distance et autorité : avec l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir, l'Élysée reprend des airs de château républicain, estime le journal espagnol "El Mundo". Pour "Diario de Noticias", le nouveau président se doit d'être à la hauteur de la grandeur de la France. Enfin, incarner la plus haute fonction de l'État n'a pas grand-chose de rationnel, assure le quotidien allemand conservateur, "Die Welt".

La victoire sans appel d'Emmanuel Macron et de candidats néophytes aux législatives, le pouvoir quasi total du nouveau président, sa lune de miel avec les Français Les réactions de la presse étrangère (SŁuddeutsche Zeitung, Corriere della Sera) au premier tour du scrutin.

De Gaulle, Louis XIV, Napoléon Bonaparte... Depuis son élection, la presse étrangère se plaît à comparer Emmanuel Macron aux dirigeants ayant marqué l'histoire de France. Elle se régale aussi à commenter les tendances monarchiques de notre politique. Mais cette prise de pouvoir, aussi inattendue que radicale, pose des questions démocratiques.

Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir, le couple franco-allemand est de nouveau au centre du jeu européen. De l'autre côté du Rhin, on ne regarde plus l'Hexagone de la même manière. C'est l'analyse du "Frankfurter Rundschau" (Francfort), quand le "SŁuddeutsche Zeitung" (Munich) titre "Tous amis de Macron" et que le "Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung" (Francfort) déclare : "Le français, c'est l'avenir".

Bénéficiant d'une dynamique puissante et d'un contexte politique inédit, le mouvement d'Emmanuel Macron s'apprête à un raz-de-marée électoral. Face à lui, rien, ou si peu. Les syndicats retiennent leur respiration, la presse est tenue à distance et l'opposition est abonnés absents. Sommaire. L'opposition en rase campagne. Syndicats et patronat neutralisés. Macron et les médias : "Je t'aime moi non plus". "Mimi", l'amie qui gère l'album photo du couple présidentiel. Montreuil : la guerre des familles de gauche. Philippot, un candidat en service minimum.