Les Français qui ont défilé le 11 janvier 2015 étaient-ils bien les hérauts de la liberté ? Caroline Fourest, Daniel Schneidermann, Emmanuel Todd et Serge Federbusch proposent quatre interprétations différentes. Les plus dérangeantes sont les deux dernières.

Alors que le gouvernement revoit sa copie, "The Times" enjoint à François Hollande de tenir bon. D'autant plus que, comme l'explique "Le Temps", beaucoup de Français sont prêts à travailler autrement. Si "Die Tageszeitung" comprend la colère provoquée par la remise en question d'un équilibre social fondamental, "El Pais" rappelle que le chômage est une urgence qu'on ne peut plus ignorer. Sommaire. Un choix de bon sens. Une révolte bien française. Le moment est venu. L'autre état d'urgence.

Le mouvement né place de la République, à Paris, alimenté par la déception de la jeunesse et sa colère contre la loi travail, tente de se transformer en action citoyenne. Y parviendra-t-il ? La presse étrangère s'interroge.

En occupant les places, les Nuit debout ont percé le rideau médiatique. L'extrême gauche mouvementiste a trouvé dans la loi El Khomri un vecteur inespéré pour revenir dans l'espace politique en rêvant d'égaler Podemos.

Des violences de nature diverse - hooliganisme, casse, terrorisme - alimentent un sentiment de chaos... En face, un pouvoir dépassé, voire divisé, avec un Premier ministre de plus en plus contesté dans son preopre camp, semble impuissant. Si les élus n'arrivent pas à faire baisser la tension, c'est l'équilibre de notre démocratie, qui est en jeu. Sommaire. Dans la tête des CRS. Missionnés par Poutine ? Jo Cox, quand une campagne peut tuer. Des Théoriciens du grand blocage. "Un défoulement destructeur".

"Pour le premier ministre, c'est Matignon bis ou le Poitou..." Un proche explique ainsi la détermination de Raffarin. Mais aura-t-il les moyens de tenir face à la spirale des adversaires de sa réforme ? Car au-dessus de lui il y a Chirac.

Tous les ingrédients sont apparemment réunis pour un mouvement d'ampleur contre le projet Villepin. Et pourtant... Pour convaincre l'opinion, partis et syndicats comptent à la fois sur le débat parlementaire et sur l'engagement de leurs militants.

Les cadres de l'éducation nationale peinent à assumer toute l'étendue de leurs multiples fonctions, comme la manifestation du 26 novembre 2006 l'a révélé.

Elles manifestent partout en France parce qu'elles n'en peuvent plus d'être surmenées, peu considérées, mal payées. Mais elles triment comme à l'accoutumée : les bébés n'attendent pas.