"1917" est de toute évidence un tournant décisif dans la carrière de Sam Mendes. Le metteur en scène brillant, virtuose, aigu, nous a plus d'une fois séduits, dans des oeuvres apparemment très différentes les unes des autres ("American Beauty", "Les Sentiers de la perdition", "Les Noces rebelles", "Jarhead", et le meilleur des James Bond, "Skyfall"). Cette nouvelle oeuvre le voit puiser dans des souvenirs familiaux et affronter avec talent l'écriture de scénario.

Sam Mendes, le réalisateur de "Skyfall", reconstitue l'offensive des Flandres en plan-séquence. Un défi fou, couronné par deux Golden Globes.

Comment se reposer après deux "James Bond" ? D'après Sam Mendès, la meilleure idée est d'aller tourner un film de guerre en plan-séquence. Le réalisateur nous explique les secrets de son "1917" qui entend enterrer tous les autres films de guerre.

Dans "1917'', le cinéaste retrace la terrifiante journée de deux jeunes soldats au coeur de la boucherie de 14-18. Ce film événement s'inscrit dans une longue lignée de films de guerre, parmi lesquels figurent quelques chefs-d'oeuvre.

Dans "1917" : la caméra de Sam Mendes nous plonge dans l'enfer des tranchées sans quitter d'une semelle deux soldats anglais. Rencontre avec un réalisateur qui aime les défis.

Avec "Empire of Light", le Britannique Sam Mendes aborde pour la première fois, à 57 ans, sa jeunesse marquée par la maladie mentale de sa mère. Et la découverte de la salle de cinéma comme refuge.

Britannique de naissance et de formation, Sam Mendes, après une importante carrière au théâtre (surtout pour des mises en scène de pièces de William Shakespeare et d'Anton Tchekhov) a fait ses brillants débuts de réalisateur dans le cinéma américain ("American Beauty", 1999 ; "Les Sentiers de la perdition", 2002 ; "Jarhead", 2005 ; "Les Noces rebelles", 2008). C'est avec deux films de la franchise James Bond, le remarquable "Skyfall" (2002) et "007 Spectre" (2015) qu'il redécouvre la Grande-Bretagne, deux grosses machines mais pas moins personnelles.

Avec "Empire of Light", le réalisateur de "1917" rend hommage à un dinosaure en voie de disparition : le cinéma. Pour "L'Obs", il revient sur les films qu'il a aimés et les réalisateurs qui lui ont ouvert la voie. Rencontre.