Coups bas, courbettes et boules puantes... Histoires secrètes du remaniement.

L'affaire paraissait réglée il y a un mois et l'ancien ami de Lionel Jospin ne s'en cachait pas : il allait devenir ministre de Nicolas Sarkozy. Mais ce qui était conçu comme un nouvel épisode de l'ouverture tourne à la confusion

On se croirait chez les Bleus. La multiplication des affaires pourrit l'ambiance parmi les ministres, sous le regard du président sélectionneur.

Le ministre de la Culture a passé sans encombre le cap du remaniement ministériel du 14 novembre 2010.

Ce week-end à Lanterne où Nicolas Sarkozy a rompu avec lui-même. Récit.

Celle qui revendiquait un rapport différent à la politique a tout fait pour entrer au gouvernement. La future ex-patronne des Verts doit gérer un tournant dans sa carrière.

Fin de l'ouverture à gauche, repli sur le noyau dur gaullo-chiraquien... La nouvelle équipe, dirigée comme la précédente par François Fillon, n'a qu'un objectif : rassurer un électorat de droite largement déboussolé, afin de faire réélire Nicolas Sarkozy en 2012.

On s'attendait à un gouvernement resserré... On a eu les mêmes, plus à droite !

L'Express a évalué l'action des 15 titulaires les plus importants. Michel Sapin et Manuel Valls pointent en tête. Laurent Fabius, Vincent Peillon et Delphine Batho sont à la traîne.

Outre-Rhin, le maintien de François Fillon à Matignon passe plutôt bien. Incarnation de la rigueur et du sérieux, le Premier ministre devrait faciliter la coopération franco-allemande en ces temps de crise.

Chaque semaine, depuis la fin de 2012, le chef de l'Etat réunit les piliers de la majorité autour d'un dîner ultraconfidentiel. L'Express a enquêté sur ce huis clos, qui sert à régler petites et grandes affaires du quinquennat.

Dix-huit ministres et quatre secrétaires d'Etat issus de la gauche, de la droite, du centre et de la société civile ont été nommés mercredi 17 mai.