Le (petit) succès inattendu du Parti animaliste lors des européennes de 2019 ainsi que le référendum d'initiative partagée pour les animaux (lancé en juillet 2020) ont permis de mettre sur le devant de la scène cet enjeu sociétal, politique et économique.

Un jardin potager à la maison, des parents qui faisaient leurs courses de préférence au marché local plutôt que dans les grandes surfaces et enfin l'intervention d'une personne du Grand Lyon dans sa classe d'écolière pour parler des économies d'énergie possibles, pour évoquer les déchets, le réchauffement climatique... ont très vite donné une conscience politique écologique à Bénédicte Moret. Ce n'est donc pas un hasard si, plus tard, elle travaille, dès les années 2000, comme illustratrice-graphiste pour des associations et institutions environnementales et de développement durable.

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre (Ges) dans l’atmosphère, notre «budget carbone» visant à limiter le réchauffement global à deux degrés Celsius aura été épuisé en moins de vingt ans. Nous devons donc sans tarder transformer un système énergétique reposant à 80 % sur trois sources fossiles : charbon, pétrole, gaz. Dans la mesure où notre économie dépend des énergies fossiles, la lutte contre le réchauffement climatique requiert une réorganisation des échanges et du travail et un changement dans nos styles de vie.

Lucille, abonnée à "Images Doc", nous présente les projets qui sont réalisés autour de l'environnement dans son groupe scolaire les Obeaux à Bondues {59).

En 2020, la crise du Covid-19 remettait tout en question, éclairant les failles de notre économie mondialisée. Beaucoup, dont "We Demain", se mettaient alors à rêver du "monde d’après" post pandémie, plus humain et écologique. Aujourd’hui les esprits sont partagés entre pessimisme (il y a des raisons de l’être : explosion des inégalités, urgence écologique) et espoir. Espoir d’un nouvel élan, impulsé par le retour à une liberté tant attendue... mais surtout l’essor d’une nouvelle économie. Ses moteurs : un saut technologique inédit, associé à la revanche du local.

Une société plus écologique est-elle compatible avec la gastronomie ? C'est, en tout cas, la thèse que défend l'économiste décroissant Serge Latouche dans son dernier ouvrage.

Loin de la résignation ou de l'éco-anxiété, des femmes et des hommes, des enfants aussi, ont fait le choix de l'action, à l'échelle locale, pour répondre aux défis du changement climatique. Ensemble, ils oeuvrent pour un monde plus respectueux de l'humain et de la nature, sans compter sur les promesses d'une classe politique souvent hors-sol. Preuves que les solutions existent sur le terrain, depuis longtemps. A nous d'essaimer ! Sommaire. Education. Caminando, l'école de la nature. Zéro Déchet. La boucle fertile arlésienne. Alimentation. A Liège, la ceinture aliment-terre peine à se boucler.

A rebours de la croissance exponentielle et énergivore du numérique et du règne du haut débit, un courant alternatif voit le jour. Pour ses défenseurs, la low-tech est accessible à tous et permet de se réapproprier la technologie et ses usages tout en étant plus écologique et moins gourmande en ressources.

Sommes-nous capables d’observer une discipline désintéressée pour le bien de la planète et des générations futures ? Pouvons-nous vraiment désirer la modération ? Alors que l’appel écologique et politique à la sobriété est sur toutes les lèvres, c’est la question philosophique que nous nous sommes posée ! Sommaire. Bornes d'abondance. Etre mieux avec moins ? Comment nous sommes devenus goinfres. "S'extraire du système productiviste". Pour repartir sur de bonnes bases. "L'objet de la dépense est l'intensité pas l'autodestruction".

Par choix ou par nécessité, de plus en plus de personnes décident de vivre différemment et réinventent la notion de collectif. Partout dans le monde, des architectes, des urbanistes et des citoyens tentent d’inventer de nouveaux modèles, plus durables pour les humains et moins nocifs pour la planète. Tour d’horizon avec la presse étrangère. Sommaire. Bienvenue à Ekhenana, un phalanstère climatique. Quand l'architecture se conjugue à la poésie. Le "coliving", faire famille différemment. Vivre ensemble n'est pas toujours un choix. Au Danemark, la vie en pavillon divise.