C'est un cri et c'est un exorcisme, c'est un poème de jeunesse et de mort. C'est "Notre innocence", la nouvelle production de Wajdi Mouawad à La Colline.

"Tous des oiseaux" s'annonce comme l'événement de la fin d'année 2017 à la Colline. Wajdi Mouawad convoque des comédiens israéliens, arabes, européens, pour nous plonger au coeur d'une famille israélienne. Au centre de sa réflexion, un personnage, Hassan al-Wazzân, diplomate arabe converti à la Renaissance. Rencontre avec l'inspiratrice du spectacle, Nathalie Zemon Davis, historienne américaine et auteure de "Léon l'Africain".

Robert Delpire, qui fut le premier directeur artistique de la revue "L'Oeil", a confié, avant son décès, la rédaction d'un texte à l'écrivain et metteur en scène libano-canadien. L'ouvrage, dont l'iconographie a été réalisée par Delpire lui-même, paraît aujourd'hui chez Actes Sud. Histoire de cet "Oeil".

Wajdi Mouawad n’a jamais autant écrit, mis en scène et joué que ces dernières années. Né au Liban en 1968, il a connu le début de la guerre civile et l’exil, d’abord en France, puis au Québec où il créera ses premiers spectacles. C’est un astre rare dans le théâtre contemporain. Son sens de la tragédie insuffle à ses pièces une intensité poétique qui enflamme les spectateurs et, parmi eux, une jeunesse très nombreuse.

"Fauves" est une très belle réussite de Wajdi Mouawad. On y retrouve le lyrisme, la force tragique qui emportent le spectateur dans chacune de ses pièces. Au centre, la question d'une violence héritée et transmise, incarnée par Jérôme Kircher, figure oedipienne. Portrait d'un acteur virtuose.

"Mort prématurée d'un chanteur populaire dans la force de l'âge" de Wajdi Mouawad est un récit fantasque qui pose la question : jusqu'où un artiste peut-il être dévoré par son succès ?

Wajdi Mouawad, du Théâtre de la Colline qu’il dirige, distille chaque jour en podcast sur le site de la Colline son "Journal de confinement". Une résistance poétique au silence des théâtres, et un lieu de réflexion pour un esprit aiguisé. Rencontre virtuelle.

S'appuyant sur les mathématiques, le dramaturge signe avec "Racine carrée du verbe être" un spectacle vertigineux où il invente à ses héros des destinées multiples.

Né au Liban, exilé en France puis au Canada, Wajdi Mouawad dirige depuis 2016 le Théâtre national de la Colline, à Paris. Après "Incendies" (2003), "Tous les oiseaux" (2018), il a créé "Mère" en 2021, un spectacle autobiographique, portrait d'une famille exilée en France pendant la guerre du Liban. Cet automne, il présentera une nouvelle création au Théâtre de la Colline, "Racine carrée du verbe être".

Quelle est la nature des liens qui unissent les membres d’une famille ? Et comment ces liens s’interpénètrent-ils avec tous ceux que chacun de ses membres organise de son côté, aussi bien dans la sphère intime que dans la sphère sociale et politique ? Tels sont les problèmes qu’aborde la dernière pièce de l’écrivain et metteur en scène Wajdi Mouawad, intitulée "Racine carré du verbe être ".