Obèses, sans poils, toutes ridées... Pour créer des modèles animaux de nos propres maladies, les scientifiques multiplient les lignées de souris génétiquement motifiées.

Depuis quelques années, on soupçonnait qu'il n'était pas besoin que des rayons ionisants percutent directement l'ADN du noyau cellulaire pour y provoquer des mutations.

L'extraordinaire diversité des poissons du groupe des cichlidés éclaire les mécanismes d'apparition de nouvelles espèces.

Certaines mutations génétiques, responsables de maladies, peuvent également être bénéfiques. Cette ambivalence leur a permis de survivre et l'on peut, grâce à elles, suivre les migrations et le développement de populations humaines.

Capables de traverser des murs ou de manipuler des flammes, les X-men sont des humains dont l'ADN a subi des mutations. Est-il possible d'identifier la nature de ces mutations à la lumière des connaissances actuelles en génétique ?

En éliminant progressivement des gènes, une équipe de biologistes a produit une cellule viable avec un génome artificiel formé de 473 gènes seulement - dont un tiers ont une fonction inconnue !

Certaines erreurs présentes dans les gènes ne semblent avoir aucune conséquence : ce sont des mutations dites silencieuses. On découvre aujourd'hui que ce silence n'est qu'apparent : ces mutations seraient responsables de certaines maladies.

La capacité de survie des moustiques possédant une double mutation les rendant résistants aux principaux insecticides remet en cause la lutte chimique. Les chercheurs alertent sur la faiblesse des solutions alternatives pour lutter contre ce vecteur de maladies.

En 1991, la mutation à l'origine du syndrome de l'X fragile (SXF), première cause de déficience intellectuelle héréditaire chez l'enfant, a été identifiée au niveau du gène FMR1. Dix ans plus tard, la même région de ce gène a été mise en cause dans le syndrome de tremblement et d'ataxie liée à l'X fragile (STAXF), une maladie neurodégénérative qui touche essentiellement les hommes au-delà de 50 ans.

Le syndrome d'immunodéficience acquise constitue, avec le paludisme et la tuberculose, une des trois grandes maladies prioritaires pour l'Organisation mondiale de la santé. La difficulté à le combattre provient de la capacité du virus VIH à concilier des pressions évolutives parfois contradictoires et à garder ainsi un coup d'avance sur le système immunitaire.