A travers un travail d’enquête minutieux, Mélusine Martin s’est intéressée au rapport que l’être humain entretient avec la nature. Une relation ambivalente : il considère en faire partie, mais désigne comme « naturelles » les seules zones vierges de toute présence humaine. Aujourd’hui, la révolution numérique nous amène à repenser ce lien.

Au pays des Maoris, un programme unique au monde tente de préserver un énorme perroquet marcheur menacé par les prédateurs que l’homme a introduits sur l’archipel.

La mer d'Aral était la quatrième plus grande mer intérieure du globe en 1960. En trente ans, elle a perdu la moitié de sa superficie, le tiers de son volume d'eau et laisse derrière elle des villages de pêcheurs déserts, au profit de steppes agricoles intensives. Face à l'ampleur des dégâts, des mesures sont prises pour « réparer » ce désastre écologique

Alors que le changement climatique réchauffe les océans et tue les coraux, les scientifiques s’efforcent de protéger les zones vulnérables et de développer des espèces plus résistantes.

Laurent Ballesta et trois autres explorateurs ont passé un mois dans un minuscule caisson en Méditerranée. A chaque plongée, ils ont observé une vie marine étonnante – et des traces de notre impact.

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de covid-19 a introduit deux nouvelles expressions dans notre vocabulaire: le monde d'avant et le monde d'après. Comme si l'événement que nous étions en train de vivre constituait une rupture dans nos modes de vie, nos manières de gouverner, nos habitudes de consommation, nos relations ordinaires. Deux ans après le début de la crise, alors qu'on évoque un énième rebond épidémique, rares sont les observateurs qui usent encore de ses termes.

Si Sapiens a connu ce succès planétaire, c'est qu'il s'est hybridé, métissé, acclimaté. Et, en permanence, a modifié son environnement pour mieux l'exploiter. Un acharnement que la Terre paie au prix fort, au point qu'aujourd'hui, l'homme moderne est plus que jamais sommé de s'adapter... s'il veut durer. Sommaire. Homo destructor? Pascal Picq : « Il est grand temps de devenir vraiment sapiens ». Le métissage, accélérateur de l'évolution humaine.

La plupart des mammifères géants du Pléistocène ont disparu, du fait de l’homme. Notre mode de vie moderne met en péril bien d’autres animaux, et c’est la vache qui risque de devenir le plus gros mammifère terrestre.