Remise au goût du jour des natures mortes via le réseau social de photographie Instagram où les aliments y sont mis en scène à la meilleure des modes flamandes.

Sybille Ebert-Schifferer publie aux éditions Citadelles & Mazenod une remarquable synthèse sur l'art de la nature morte, de l'Antiquité à nos jours. Cet ouvrage somptueusement illustré, qui met l'accent sur des oeuvres rarement vues, replace cet art plus que deux fois millénaire dans son contexte historique, social et intellectuel.

Un livre - dont l'édition française vient de paraître - et une exposition itinérante sont consacrés aux natures mortes du grand photographe américain Irving Penn.

La nature morte, un genre mineur réservé au sexe faible ? Avec ce tableau montré au Salon de 1771 et aujourd'hui présenté au Louvre, la jeune académicienne Anne Vallayer-Coster prouve qu'elle n'a rien à envier aux hommes.

Très présente dans l'Antiquité, la nature morte s'efface au Moyen Age avant de réapparaître à la Renaissance, d'abord comme élément de décor de scènes religieuses ou profanes, avant de s'autonomiser pour devenir un genre à part entière. Elle se décline alors en plusieurs types, selon le sujet (fleurs, fruits, gibiers, tables servies, etc.), mais aussi la fonction. Celle-ci est bien souvent symbolique, comme dans les vanités, qui, à travers des objets évoquant la fragilité de la vie, enjoignent à l'homme de travailler à son salut.