La dernière production Marvel-Disney est une épopée inventée de toutes pièces dans les studios numériques hollywoodiens. Son extraordinaire succès n'était pas prévisible. Il en dit long sur la soif de reconnaissance des Noirs du monde entier. Sommaire. Pourquoi l'Afrique est-elle si fière ? Tribune : peut-on griffer une panthère noire ? Mode : La déferlante Wakanda Style. Tribune : Une allégorie dans l'air du temps.

Le rappeur a multiplié les sorties de route récemment. Pour le célèbre écrivain noir américain Ta-Nehisi Coates, il montre ainsi qu'il veut la liberté - la liberté de se comporter comme un Blanc.

Elle était l'amie d'Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor, l'élève de Marc Donskoï et la complice de Chris Marker. Orpheline débarquée à Paris dans les années 1950, elle s'était donné un patronyme surréaliste, comme pour mieux déjouer les assignations et leur opposer son identité irrévérencieuse et généreuse. Maldoror portait à l'écran les "chants d'ombre" de la négritude et les luttes de libération des pays africains. Elle est morte le 13 avril 2020 des suites de la Covid-19. Son oeuvre foisonnante, riche d'une quarantaine de films de tous formats, reste presque invisible.

Le nom «Noir», comme signifiant racial, traîne avec lui toute une «poétique fruste», à laquelle l’écrivain haïtien Jean-Claude Charles aura fourni un abécédaire détaillé. «Parcours alphabétique» lancinant, répétitif, qui convoque ses habituels bestiaires (guenon, bête, Tarzan…), son anatomie fantastique (bouche, crâne, nez, phallus, dentition, cul de la négresse…), ses lieux consacrés (Harlem, l’Afrique, le Katanga…) ou encore ses symboliques éculées (ébène, feu, magie, nuit…).

Un des aspects les plus remarquables du projet annoncé par un ouvrage comme "Critique de la raison nègre" est la tentative de mettre en place un cadre conceptuel et historique large et cohérent aboutissant sur une généalogie du lien de sujétion raciale qui charpente notre modernité. Ipso facto, il serait trop restrictif de qualifier cette modernité d’européenne ou d’occidentale, et il conviendrait plutôt de la désigner comme globale, tout comme l’a été l’entreprise coloniale et impériale des puissances européennes, qui ont justement investi l’espace à une échelle transcontinentale .

Dans "Politiques de l’inimitié", Achille Mbembe articule son «afropolitanisme» à une méditation sur le monde, soumis à une « épreuve » inouïe, entre critique politique et eschatologie . S’il invitait précédemment l’Afrique et les ex-puissances colonisatrices à «sortir de la grande nuit» de leurs aliénations réciproques, il replonge ici l’humanité dans la plus grande nuit d’un «monde zéro» engendré par le règne d’une inimitié généralisée, où la colonie au revers des démocraties dit la vérité du monde, où «l’externationalisation de la violence» par les Etats coloniaux devient violence globale.

A l'heure où l'antiracisme américain prend des accents identitaires, "Le Point" a enquêté sur ces intellectuels noirs qui refusent l'esprit "woke".

Au début des années 1930, le salon de Jane et Paulette Nardal, à Clamart, en région parisienne, voit naître les prémices du concept de négritude, qu’Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor s’approprieront et développeront, voilant le rôle des soeurs martiniquaises.

Avant Senghor ou Césaire, les Martiniquaises Paulette, Jane Nardal et leurs soeurs ont posé les bases de ce qui n'était pas encore appelé la négritude. Une biographie met enfin en lumière ces pionnières.

En juillet et en août, "Jeune Afrique" revient sur des oeuvres majeures qui font toujours parler d'elles, inspirant le présent. Aujourd'hui, "Négritude et négrologues", un ouvrage écrit dans l'élan du Festival panafricain d'Alger de 1969, et le souffle de contestation qui s'en était alors répandu sur tout le continent africain.

Cette militante associative d'origine camerounaise promeut à Lille la culture afro, qui peine encore à y exister.