Tour d'horizon des outils marketing déployés par les associations caritatives en France en 2016 pour permettre de maintenir les dons et faciliter les collectes. En plus des techniques éprouvées du marketing direct, les associations misent sur l'organisation de manifestations de bienfaisance, l'appel aux dons et aux legs. Surtout, elles renforcent les outils permettant de produire de la générosité embarquée. Le concept : permettre aux donateurs d'effectuer des micro-dons lors des transactions de la vie quotidienne.

Dossier portant sur les dons ISF en France, qui en plus de donner du sens à l'impôt, sont une ressource essentielle des ONG françaises. Effectivement, en France, le don moyen "classique" s'élève à 50-100 euros, contre 2 297 euros pour les dons ISF. Le montant est toutefois en baisse de 9%, même si la proportion de donateurs parmi les assujettis à l'ISF reste extrêmement stable, à 82%. Des détails et explications techniques sur cet impôt et sa déduction fiscale liée aux dons.

Intérêt croissant des associations et des fondations françaises pour le don électronique qui leur permet de réaliser des collectes de fonds en s'adressant à un autre type de public, toujours plus au fait des moyens de communication numériques, tout en fidélisant les donateurs. Suivi et gestion des dons en ligne, envoi d'e-mails personnalisés, adaptation des formulaires et des grilles de dons selon le profil du donateur... Les outils numériques améliore la gouvernance des associations mais également le recrutement des bénévoles.

Hasso Plattner, cofondateur du géant de l'informatique allemand SAP, a rejoint le club des philanthropes fondé par Bill Gates. Mais refuse de léguer de son vivant la moitié de sa fortune.

Comme Bill Gates et Warren Buffet avant lui, le directeur général d'Apple, Tim Cook, s'est engagé à faire don de sa fortune. Une générosité affichée qui dissimule, selon plusieurs études, la pingrerie des plus aisés.

Alors que la crise pèse sur l'aide publique au développement, de nouvelles organisations de bienfaisance émergent. Fortes de leurs moyens financiers, ces fondations privées exercent une influence croissante sur l'agenda des pays où elles interviennent, hors de tout contrôle politique.

Devenu riche à moins de 40 ans, ce "serial entrepreneur" a mis sa fortune au service des enfants défavorisés. Il a créé Epic, une fondation qui met en relation des philanthropes et des associations dignes de confiance. Et applique au secteur caritatif les méthodes des start-up.

Le mardi 13 décembre 2016 à La Rotonde de Stalingrad à Paris, s'est tenue une grande vente d'illustrations jeunesse au profit de l'accueil des réfugiés. Près de 400 dessins de 80 artistes ont été vendus pour l'occasion, permettant de reverser 17 500 euros aux associations qui oeuvrent tous les jours à l'accueil des réfugiés. De ce projet porté par un collectif d'artistes est née l'association « Encrages ». Nous avons rencontré Judith Gueyfier, auteur et illustratrice, l'une des instigatrices de ce projet.

Ces philanthropes sont soucieux d'accompagner la création actuelle, mais aussi de fédérer les énergies pour mener à bien des projets ambitieux.

En Espagne, le milliardaire Amancio Ortega, créateur de l'enseigne Zara, a promis le 29 mars 2017 de faire un don colossal de 320 millions d'euros aux hôpitaux publics espagnols. Mais ce geste philanthropique fait débat dans le pays.