Au terme d'un congrès pathétique, les communistes ont moins découvert la démocratie qu'offert le spectacle d'un groupuscule éclaté.

La publication, sous la direction de l'historien Denis Peschanski, de 320 télégrammes échangés entre le Komintern et les partis communistes d'Europe occidentale entre 1939 et 1941 jette une lumière cruelle sut les contorsions théoriques du Parti communiste dans la France occupée.

En Seine-Saint-Denis, c'est la fin d'une époque. Les socialistes veulent s'imposer dans un des derniers fiefs du PC. Evidemment, cela ne se passe pas sans cris...

Le maire de Saint-Denis, ville des rois et banlieue populaire, est un militant communiste qui a dû lutter pour rester libre d'agir selon ses convictions personnelles.

Les communistes refusent de cantonner la réflexion sur l'école à une revendication sur les moyens.

En 1964, il a été viré du PC. Aujourd'hui, l'architecte agitateur reprend sa carte et il devrait trouver un siège à la direction du parti.

En liquidant les derniers vestiges du Parti, le successeur de Georges Marchais semblait prendre des risques considérables.

Comment le vote d'un simple projet de loi sur la modernisation sociale risque de faire éclater la gauche plurielle et de compromettre la candidature de Jospin à la présidentielle.

L'interdiction, en 1927, de diffuser des films soviétiques en France s'inscrit dans le contexte de la lutte des pouvoirs publics français contre le mouvement communiste. Cette interdiction a aussi des incidences sur la cinéphilie française, qui se voit privée de l'accès à l'une des plus importantes cinématographies du monde. En 1928, le ciné-club Les amis de Spartacus est créé, avec l'aide du Parti communiste, pour contourner cette interdiction en diffusant les films soviétiques dans un cadre associatif. Son succès est immédiat.

Sous l'extravagant pseudonyme de Fantômas, un agent soviétique avait organisé, à la fin des années 1920, un très efficace réseau d'espionnage sur le territoire français. En retraçant son histoire, Gérard Vidal met en évidence le rôle joué par cette affaire dans la préparation à la guerre des services de contre-espionnage. Les tensions qu'elle a suscitées entre le PCF et Moscou traduisent aussi les limites de l'internationalisme prolétarien.

Cet article explore les difficultés qu'a rencontrées le Parti communiste français (PCF) à développer des activités anticoloniales en France et en Algérie dans la seconde moitié des années 1920. Le PCF est la première force politique à revendiquer l'abolition du régime de l'indigénat, puis l'indépendance de l'Algérie. S'il suit les injonctions de Moscou, il se heurte des deux côtés de la Méditerranée à de fortes résistances à la base qui sont ici méticuleusement retracées à partir des archives du Komintern.