En novembre 2009, l'ONU demandait par résolution l'interdiction de la pêche à plus de 400 mètres de profondeur, en l'absence d'évaluation. Un an plus tard, le Conseil des ministres de l'Union européenne des 29-30 novembre 2010 a néanmoins autorisé cette pêche. Pourtant, elle détruit des écosystèmes préservés jusqu'alors et... elle n'est même pas rentable.

Neuf saumons sur dix, dans les assiettes françaises, sont des poissons d'élevage. D'où l'émoi qui a suivi la publicité, dans la revue américaine "Science", d'une étude selon laquelle ces produits de la pisciculture étaient contaminés par la dioxine, un cancérogène. "Sciences et Avenir" fait le point sur cette question, ainsi que sur celles de l'aquaculture, de la pêche et de la surpêche.

Menacé de disparition pour les uns, espèce en rebond pour les autres, le thon rouge de l'Atlantique, Thunnus thynnus, est l'objet de toutes les attentions. Cette année 2011, dans l'Atlantique Est et en Méditerranée, les pêcheurs ne seront autorisés à n'en prélever que 12 900 tonnes. Un niveau d'exploitation qui devra être maintenu pendant plus d'une décennie pour espérer reconstituer la ressource.

Le Japon déplore l'interdiction de la pêche scientifique des grands cétacés, qui est pourtant détournée de son but depuis longtemps.