En Ouzbékistan, à Samarkand, sur la colline d'Afrasiab, fut découvert fortuitement en 1965 un ensemble extraordinaire de peintures murales royales. Datées du VIIe siècle de notre ère, elles formaient un cycle unique, ornant la salle de réception de la résidence familiale du roi Varkhuman. Déposées, restaurées et exposées dans un musée qui porte leur nom depuis 1985, ces oeuvres ont fait l'objet entre 2014 et 2017 d'une nouvelle campagne de restauration qui a permis de les préserver des outrages du temps.

Un Léonard de Vinci en salle des ventes, l'événement est exceptionnel. Le 15 novembre 2017, Christie's proposera aux enchères le "Salvator Mundi". L'épilogue d'une folle saga ? Oublié pendant des siècles, abîmé puis restauré et enfin authentifié, le tableau a vu sa valeur exploser jusqu'à son achat en 2013 par l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev, pour 127,5 millions de dollars. Mais, selon certains experts, en dépit des fantasmes suscités par le maître florentin, l'état de conservation de l'oeuvre ne justifierait pas une telle somme.

Après sept ans d'interruption à la suite d'une polémique, le musée Unterlinden de Colmar relance la restauration de cet imposant chef-d'oeuvre du XVIe siècle. L'opération, qui doit durer trois ans, est désormais supervisée par un comité scientifique.

400 millions de dollars ! Record absolu aux enchères, cette huile sur bois, exécutée vers 1500 et attribuée à Léonard de Vinci, a relégué au second plan les doutes de certains experts du maestro. Retour sur un «miracle» de 65 centimètres de haut.