Le 4 avril 2008, le voilier français le "Ponant" était arraisonné par des pirates dans le golfe d'Aden. Un scénario de plus en plus fréquent.

La multiplication des attaques, de plus en plus violentes, contre des navires au large des côtes somaliennes a conduit Nicolas Sarkozy à déclencher lundi une opération militaire d'envergure pour délivrer les otages du voilier Carré d'as. Et à réclamer la création d'une police des mers

Le long des côtes somaliennes, on ne compte plus les prises d'otages et les détournements de navires. Une activité lucrative que l'absence d'Etat de droit ne permet pas de juguler

Opérant depuis leurs bases de la côte somalienne, des bandes organisées détournent et rançonnent les navires de commerce. Une activité lucrative en plein essor, que les armateurs et les Etats concernés ne parviennent pas à enrayer malgré des efforts de surveillance redoublés

Pour lutter contre l'influence grandissante des milices islamistes d'Al-Shabab, les autorités font appel à ceux qui ont fait du détournement de navires leur principale activité.

A coups de kalachnikovs et de lance-roquettes, les pirates d'aujourd'hui font régner la terreur en Asie du Sud-Est, et surtout au large de la Somalie. Ils perturbent de plus en plus le trafic maritime entre l'Asie et l'Europe.

Mogadiscio est l'épicentre d'un état en déliquescence, où règnent pirates et terroristes. Pourtant, dans le nord, la région dissidente du Somaliland connaît stabilité et paix. Qu'est-il arrivé ?