Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique, a présenté, le 6 juillet dernier, un plan Climat en six grands thèmes et 23 axes. Parmi eux : l'interdiction totale de la vente de voitures à essence ou diesel à l'horizon 2040, et la mise en place d'un dispositif de bonus-malus de nature à éliminer progressivement l'ensemble des véhicules polluants en circulation.

Il avait dit non à tous les présidents. Il a dit oui à Emmanuel Macron. Depuis six mois, le ministre de la Transition écologique et solidaire découvre la dure réalité de l'exercice du pouvoir. Entretien confession.

Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique et solidaire, a présenté, en juillet 2017, un plan Climat dans lequel figurent en bonne place la fin de la production d'électricité à partir du charbon avant 2022, la réduction d'un tiers de la part du nucléaire dans l'approvisionnement électrique, l'interdiction totale de la vente de voitures à essence ou diesel à l'horizon 2040, et la mise en place d'un dispositif de bonus-malus de nature à éliminer progressivement l'ensemble des véhicules polluants en circulation.

Après le retrait américain de l’accord de Paris, Pékin se présente en champion de la lutte contre le réchauffement climatique. Dans le pays le plus pollué de la planète, le pouvoir central voit d’un bon oeil les initiatives des défenseurs de l’environnement… à condition de ne pas être lui-même remis en cause.

Incapables de mettre en place une taxe carbone ou un plan sérieux d’efficacité énergétique dans les logements, les dirigeants français se permettent de donner des leçons aux États-Unis sur le réchauffement climatique. Pendant ce temps, les pays d’Europe du Nord avancent concrètement dans la transition écologique depuis un quart de siècle, comme on peut s’en rendre compte auprès de ceux qui la mettent en oeuvre en Suède.

La démission, fin août 2018, du ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a tragiquement pointé les limites de la capacité d'un gouvernement à agir de façon concertée en vue d'un changement systémique et de long terme pour la société qu'il a la charge de représenter. "Je ne comprends pas, disait-il, que nous assistions les uns et les autres à la gestation d'une tragédie bien annoncée dans une forme d'indifférence. La planète est en train de devenir une étuve, nos ressources naturelles s'épuisent, la biodiversité fond comme neige au soleil.

Pour la première fois, le philosophe Bruno Latour prend position sur Notre-Dame-des-Landes. L'Etat est démuni face au défi climatique, explique-t-il dans un livre collectif à paraître : il devrait donc apprendre de ceux qui expérimentent des façons de vivre nouvelles, au lieu de leur envoyer des gendarmes ...

Dans un avis publié début 2018, le Conseil économique, social et environnemental alertait sur le fait que la France ne se trouve "pas sur la bonne trajectoire pour diviser par quatre [s]es émissions de gaz à effet de serre [...] en 2050". Malgré des objectifs ambitieux et des discours volontaristes, la concrétisation dans la pratique de la loi sur la transition énergétique ne se fait pas à un rythme suffisant. Mais la France a-t-elle fait les bons choix en la matière ?

Les élections législatives libanaises du 6 mai 2018 ont consacré la victoire du camp pro-Hezbollah. Présentées en marge des grandes formations communautaires, les listes pluralistes issues de la société civile n’ont pas obtenu les résultats que leurs multiples mobilisations en faveur de l’environnement laissaient entrevoir. Le problème de la collecte et du traitement des déchets demeure.

Ils s'appellent eux-mêmes les "collapsologues". Pour eux, le saccage de la nature ne pourra plus être rattrapé et l'écroulement de nos sociétés est désormais inexorable. Mieux vaut en prendre son parti et préparer l'après. Enquête sur un courant de pensée à l'audience grandissante. Sommaire. Effondrement, la théorie qui monte. Laurent Bopp, climatologue : "La peur n'est pas un moteur". Delphine Batho, présidente de Génération Ecologie : "L'effondrement appelle à l'action". Gaël Giraud, économiste : Fuir ou faire face.