La superstar du cricket a balayé les partis de "l'ancien monde", incarnés par les familles Sharif et Bhutto, aux élections générales du 25 juillet 2018. Après avoir promis la fin de la corruption et le développement de l'Etat-providence, le nouveau Premier ministre tente de faire oublier sa vie dissolue. Et dément ses liens supposés avec l'armée.

Imran Khan, qui revendique la victoire aux législatives du 25 juillet 2018, a réalisé un sans-faute pour conquérir un pays décomplexé.

Le 10 avril 2022, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, est démis de ses fonctions après une ultime motion de censure du Parlement et plusieurs semaines de troubles politiques. Son successeur, Shehbaz Sharif, héritier d'une grande famille dynastique, doit gérer un gouvernement de coalition faible dans une situation économique turbulente, tout en devant organiser des élections législatives avant le 12 octobre 2023.

Porté au pouvoir par l’armée et très critiqué, le Premier ministre a été démis de ses fonctions. Mais Imran Khan compte bien user de son pouvoir de nuisance, avertit cet hebdomadaire pakistanais.

Le sixième recensement a commencé, près de vingt ans après le précédent. Selon cet analyste, la surpopulation menace et c’est le principal danger qui guette le Pakistan, dans l’indifférence des hommes politiques.

Afin de continuer à tirer les ficelles du pouvoir, le chef des armées a fait plier la justice. Pour mieux prendre ensuite les rênes du pays ?

Le Premier ministre, ancienne gloire du cricket, est dépassé par l'épidémie dans son pays. Les militaires seraient tentés de le remplacer.

La situation de la République islamique du Pakistan apparaît préoccupante, en particulier depuis la destitution du Premier ministre Imran Khan au mois d'avril 2022. Alors que le contexte politique, économique et sécuritaire va se dégradant, il semblerait que ce que l'on nomme, le plus souvent, le pouvoir politico-militaire ne parvienne pas à unir ses forces et à oublier les querelles qui rythment la vie du pays depuis sa fondation, le 14 août 1947. Outre une importante dette extérieure, le pays craint de surcroît une autre mousson catastrophique.

Malgré le soutien de nombreux Pakistanais, Imran Khan n’a pas remporté son bras de fer avec l’armée, se félicite ce magazine. Cependant la répression qui s’abat sur ses alliés et soutiens politiques inquiète.

Les attentats se multiplient au Pakistan, souvent contre des lieux de culte, alors que la situation économique et sociale se détériore. Mais le principal souci des dirigeants politiques et militaires est d’asseoir leur pouvoir, fortement secoué en début d’année par les partisans de l’ex-premier ministre Imran Khan, qui a été arrêté. Ils ont différé à janvier 2024 des législatives désormais sous contrôle.

Sur fond de crise économique, le Pakistan est, une fois de plus, secoué par une tempête politique. Démis de son poste de premier ministre après un vote de défiance du Parlement, M. Imran Khan, qui a organisé une marche contre son successeur Shehbaz Sharif, a échappé à une tentative d’assassinat. À Karachi, dirigeants locaux, hommes d’affaires et militaires s’entendent pour contrôler d’une main de fer les salariés de l’industrie textile.