Après le succès phénoménal de "2084" - plus de 400 000 exemplaires vendus -, le romancier algérien livre le troisième tome de sa trilogie sur l'islamisme. Rencontre à Paris avec un auteur inquiet face aux dérives religieuses et économiques.

Dans son septième livre, "J'ai couru vers le Nil", l'auteur égyptien décrypte les événements de 2011 et la situation actuelle de son pays. Une fresque littéraire passionnante qui multiplie les points de vue. Propos recueillis par .

Son roman "En compagnie des hommes" décrit l’apparition du virus Ebola en Afrique de l’Ouest et ses conséquences sur les communautés humaines. La relation des êtres humains à la nature y est constamment présente. Comment la qualifierait-elle aujourd’hui ?

Réchauffement climatique, menace nucléaire, disparition accélérée de la diversité des espèces… Autant de processus en cours dessinant un sombre avenir environnemental où l’humanité a le visage du bourreau et de la victime. Mais, dans le même temps, un défi est à relever. A l’orée du XXIe siècle, où la question de l’écologie et des modalités d’un écologisme efficient est devenue cruciale, en quoi la littérature pourrait-elle être une ressource ou le lieu d’un discours singulier ?

La "NRF" se souvient qu'Edouard Glissant est mort il y a dix ans, en osmose parfaite avec l'imagerie poétique d'une oeuvre qui le caractérisait au plus près. Poésie du «Tout-Monde », poésie de l'altérité, du dehors, lyrique, sauvage, princière et bien d'autres choses encore. Sommaire. Je me souviens d'Edouard Glissant. Le discours antillais "ou l'énoncé de la liberté". Pour une algorithmique de la relation. Poétique d'un « Double-Maître ». « Nous prenons parti pour les Indes renouvelées » : Edouard Glissant au risque du Sud faulknérien.

Egalement à l'affiche de ce numéro, la traduction d'un texte inédit de George Orwell par Philippe Jaworski. Il s'agit d'une courte préface de l'auteur de "1984" à un essai sur l'art du pamphlet publié pendant la Seconde Guerre par un certain Reginald Reynolds qui n'est pas resté dans toutes les mémoires. Tout l'intérêt est dans sa résonance actuelle, à l'heure des réseaux sociaux. L'écrivain Orwell n'est pas un précieux, il est du côté de l'ouvrier avec son bon vieux rabot qui lui permet de dire des choses qu'autrement il ne pourrait pas dire. Sommaire. "L'Art du pamphlet".

70 ans après la mort de George Orwell, son oeuvre continue de susciter le débat. Paradoxalement, c'est dans une traduction approximative et lacunaire que le public francophone s'était approprié son oeuvre la plus célèbre, le roman "1984". En 2018, les éditions Gallimard en ont proposé une nouvelle traduction par Josée Kamoun, surtout attachée à sa dimension littéraire ; l'édition de la Pléiade, qui lui succède sous la direction de Philippe Jaworski, étend cette lecture aux autres classiques d'Orwell, d'"Hommage à la Catalogne" à "La Ferme des animaux".

Arrachés au silence et à l'oubli, deux récits de Joseph Andras à la mémoire des révoltés, et de tous les sacrifiés à l'autel de l' « ordre des choses ».

Quand et comment l'économie a-t-elle pris le pouvoir sur le politique ? Le journaliste Benoît Collombat, spécialiste de l'investigation, répond à ces questions dans une BD enquête.

A l'occasion de la parution de son dernier roman, "La Nuit folle", "Transfuge" revient sur la vie de Jacques Henric, un des grands vivants du monde des lettres depuis cinquante ans.