Il y a cinquante ans, l'Assemblée nationale autorisait la contraception. Une révolution sociale qui permit aux femmes de contrôler leur fécondité. Derrière ce bouleversement, un grand homme, Lucien Neuwirth, dit « Lulu la pilule », qui dut s'acharner vingt ans pour faire changer les choses.

La ministre de la Santé est bien isolée lorsqu'elle martèle que le vin est un alcool comme un autre. L'Elysée ménage l'industrie viticole.

Il est le cauchemar du ministère de la santé. En quelques années, Henri Joyeux est devenu le porte-drapeau des opposants à la vaccination. Multipliant ouvrages et conférences, ce chrétien traditionaliste use de sa crédibilité de professeur en médecine pour prêcher sa bonne parole pseudoscientifique: contre l'industrie pharmaceutique, mais aussi contre la pilule, l'IVG et l'homosexualité. Une croisade idéologique qui pourrait bien lui valoir, le 24 mai, à 72 ans, sa radiation définitive de l'ordre national des médecins.

Deux ans après sa démission de la Conférence nationale de la santé, le jeune romancier se fait le porte-voix de la Marche des cobayes, qui parcourt l'Hexagone pour sensibiliser les Français aux questions de santé publique.

Comment financer les dépenses de la dépendance, en France ? En 2014, selon un chiffrage de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), le service des études du ministère des Affaires sociales, elle y a consacré 30 milliards d’euros en 2014, soit 1,4 point de PIB, dont plus des trois quarts sur fonds publics (23,7 milliards), le quart restant étant à la charge des ménages. Mais le problème est que désormais le système craque de toutes parts.

Le ministère de la Santé voudrait implanter un «campus santé» sur le site de l'ex-hôpital militaire. Un projet au léger parfum de conflit d'intérêts. Récit.

Le "Livre noir du lobby du tabac en Europe" sera rendu public dans les prochains jours. Younous Omarjee y dénonce le marché parallèle organisé par les multinationales grâce à la complaisance de la Commission européenne.

Après avoir bien géré la canicule, la ministre de la Santé porte les gros dossiers de la rentrée: retraites, réforme de l'hôpital et PMA.

Le 18 septembre 2018, l’exécutif a dévoilé son plan pour réformer le système de santé français. Intitulée « Ma santé 2022 », l’année du terme du mandat présidentiel en cours, et constituée d’un catalogue de cinquante-quatre mesures, cette réforme annoncée comme devant définir notre système de santé pour les « cinquante ans à venir » a été présentée par le président de la République au palais de l’Elysée.