Cet article constitue le deuxième opus du forum consacré, dans ce numéro, à la France entre déclinisme et transition. Crises économiques et sociales à répétition, crise écologique, contraintes liées à la lutte contre le réchauffement climatique : la France est acculée depuis près d'un demi-siècle et ne pourra guère repousser plus longtemps un changement de modèle socio-économique devenu incontournable. Est-elle en mesure de relever ce défi ?

Décryptage des prévisions économiques des entreprises françaises en 2012, selon les résultats de l'enquête annuelle réalisée par ″l'Expansion″ et le cabinet de conseil Celerant auprès d'un panel d'une centaine d'entreprises (poids lourds du Cac 40, firmes du SBF 120 et entreprises familiales non cotées mais incontournables dans le paysage économique français). Pour la plupart d'entre eux, le pessimisme est de rigueur du fait de prévisions de stagnation de leur activité pour l'année à venir (pour 22% d'entre eux).

Taux d'intérêt au plus bas, pétrole bon marché, euro en baisse : l'alignement des planètes n'a pas été aussi favorable depuis longtemps pour espérer une embellieéconomique. A condition de capitaliser sur l'élan d'unité nationale du 11 janvier 2015.

Pour L'Expansion et Manage Yourself, une centaine de grandes entreprises livrent leurs prévisions pour 2009. Sombres, mais pas noires

Combler les déficits sans casser la croissance... et gagner l'élection en 2012. C'est l'équation délicate face à laquelle se retrouve Nicolas Sarkozy.

Si l'économie française montre qu'elle a du mal à absorber le choc massif de la crise, ses performances s'étaient en réalité dégradées dès avant 2008. Les atouts du pays n'ont pas disparu mais les faiblesses ont pris le dessus.

Annoncé par les meilleurs économistes, constaté par les statistiques, le risque d'une croissance durablement proche de zéro affole les politiques. L'économiste et prospectiviste explique pourquoi nous sommes peut-être dans une ère nouvelle.

Pour le prix Nobel d'économie, la France n'a pas besoin d'un nouveau tour de vis budgétaire, et l'Europe devrait s'autoriser un peu d'inflation.