En 2019, le commerce international doit composer avec deux nouveaux éléments que sont la multiplication des règles de sécurité et de sûreté, ainsi que l'intensification du protectionnisme américain. Un contexte au sein duquel les différents opérateurs européens peuvent s’appuyer sur deux types de sésames douaniers, avec les agréments européens et les accords de libre-échanges. Présentation de ces différentes solutions à travers un guide. Sommaire. Le contexte douanier du XXIème siècle : + de sûreté, + d'ALE, + de digital. Les agréments douaniers majeurs. Les agréments et mesures spécifiques.

Dans un monde de concurrence, la compétitivité est un enjeu stratégique. Qu'en est-il de la compétitivité française ? Pour y répondre, le plus simple est de se référer au principal classement en la matière, publié chaque année par le Forum économique mondial. Pour 2019,la France se place au 15e rang parmi 141 économies, une amélioration de deux places par rapport à 2018.

Optimiste tempéré, le libéral suédois Johan Norberg célèbre les vertus de la mondialisation, même en ces temps troublés, il met en garde contre les replis nationalistes.

L'annonce par le président américain Donald Trump, au printemps 2018, de droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium illustre ses ambitions protectionnistes. Cette mesure intervient alors que le marché mondial de l'acier est complétement déséquilibré, avec une demande structurellement en baisse. En parallèle, un autre conflit apparaît avec l'Union européenne : la façon de taxer les multinationales du numérique. Explications et détails. Données chiffrées. Graphique : part des différents pays dans les importations d'acier et d'aluminium aux Etats-Unis en 2017, en % du total.

Depuis le XVIIIème siècle, phases de protectionnisme et de libre-échange se sont succédé. Les excès d'une période entraînant la suivante, selon l'économiste Pierre Dockès.

Selon le philosophe, la crise nous force à reconsidérer notre rapport au temps.

Dans une étude pour le compte du nouveau think tank Altermind, que "Le Point" a pu consulter en exclusivité, le professeur d'économie Emmanuel Combe démonte les arguments en faveur du repli économique.

La discrétion du pays dans ce domaine s'explique, en partie, par sa difficulté à accéder à de la puissance de calcul. Rien n'est perdu pour autant.

Le retour des frontières ne peut que surprendre ceux qui avaient confondu la moindre visibilité de ces limites régaliennes et leur disparition dans un monde définitivement globalisé sous l'emprise de l'économie. La frontière marque la nécessaire limite entre un dedans et un dehors, fondement de toute conscience politique collective. Et il revient aux pouvoirs de "régler les confins", afin de nouer des relations civilisées avec les autres nations.

Dans l'ordre économique, les anciennes frontières s'estompent. Mais de nouvelles formes d'obstacles à l'échange apparaissent qu'il sera plus difficile de réduire, tandis que de brusques retours en arrière pour des raisons politiques demeurent possibles quoique peu probables.

L'heure est au nationalisme économique. Comme dans les années 1930 ?

Dans “Histoire mondiale du protectionnisme”, le chercheur en science politique Ali Laïdi réhabilite un terme qui sent le soufre. Synonymes d’égoisme étatique depuis 1945, les barrières douanières existaient déjà dans les sociétés précolombiennes. Et cet instrument d'économie politique tantôt actionné par la droite, tantôt par la gauche, méritait bien un examen approfondi au-delà des postures et des facilités.