À forte dose, le protoxyde d'azote devient un anesthésique dissociatif et peut conduire à une hypoxie et même à une asphyxie engendrant une perte de conscience. Or ses méfaits sont peu médiatisés et/ou banalisés. Au vu du bon pronostic et du traitement peu compliqué, il s'avère essentiel de détecter rapidement le mésusage de ce gaz.

Des dizaines de petites bonbonnes métalliques jonchant les rues au petit matin : c'est le protoxyde d'azote, un aérosol de cuisine détourné de son usage pour faire rire et planer. Mais son utilisation, de plus en plus répandue, révèle de graves dangers, qui vont de la perte de connaissance à la paralysie irréversible.

La pratique de l'inhalation de protoxyde d'azote à des fins récréatives est de plus en plus répandue, mais entraîne des risques pour la santé et génère des déchets. Une proposition de loi en cours d'adoption vise à en interdire la vente aux mineures et à pénaliser l'incitation à la consommation. Des maires ont pris des arrêtés afin de sensibiliser la population et de disposer d'une base juridique pour intervenir face aux dangers méconnus de ce produit.

Posséder du protoxyde d'azote sera prochainement interdit au Royaume-Uni- sa production et son importation le sont déjà. La décision, annoncée le 26 mars par le gouvernement conservateur, est diversement accueillie outre-Manche. Sommaire. Oui, pour aider les plus jeunes. Non, la prohibition est contreproductive.

Une drôle de mode sévit chez les jeunes : inhaler du protoxyde d'azote extrait de cartouches de gaz pour crème chantilly. Malheureusement, les conséquences sont parfois dramatiques pour leur cerveau...

Vous avez sans doute déjà vu traîner ces petites capsules métalliques dans le caniveau ou observé des jeunes gens aspirer le contenu d'un ballon de baudruche. Vous ne saviez pas ce qui se passait? Vous assistiez tout simplement à l'essor du nouveau produit psychotrope à la mode, totalement légal: le protoxyde d'azote, ou "gaz hilarant".