Entre l'affirmation des nations, la fragilisation de l'Occident et le retour du "religieux", le panaméricanisme ou le panarabisme apparaissent comme des concepts bien désuets. Si les mots sont moins fréquemment employés, les aspirations qu'ils recoupent sont loin d'avoir disparu.

Longtemps été perçue comme un espace intermédiaire entre les géants indiens et chinois l’Asie du Sud-Est est pourtant un monde en soi. L’immense variété ethnique, culturelle et religieuse ne doit pas faire illusion : l’ensemble des pays de l’Asie du Sud-Est sont confrontés à des dynamiques et des enjeux communs dans le contexte de la mondialisation et de la montée en puissance de leur voisin chinois. A des degrés divers, ils connaissent des bouleversements et des paradoxes induits par l’émergence. Sommaire. LE POINT SUR. Quelle unité régionale de l’Asie du Sud-Est ?

Le Brésil et l'Argentine ont relancé, en janvier 2023, l'idée d'une monnaie commune entre les deux pays, voire en Amérique du Sud, malgré les échecs des projets précédents. De plus, les écarts économiques se creusent, et les nombreux modèles d'intégration régionale n'ont pas suffisamment porté leurs fruits. La bonne entente politique entre Brasilia et Buenos Aires permettra-t-elle de dépasser la simple déclaration d'intention ?

Pendant que les grandes puissances se toisent, les pays du "reste du monde" cherchent à s'émanciper des anciennes tutelles. Le sentiment d'un "deux poids, deux mesures" de la part des Occidentaux (sanctions à géométrie variable, guerres humanitaires) nourrit la recherche d'un ordre international plus équilibré où chacun obtiendrait sa part du gâteau sur fond de compétition pour les ressources. Sommaire. Vers une désoccidentalisation ? Pékin, artisan de la détente entre Riyad et Téhéran. Le puzzle des alliances naissantes. Irak, Syrie, quand tout le monde s'en mêle, carte.

L'Amérique latine ne se présente pas unie face au monde. Si le régionalisme progresse depuis la fin des années 2000, il est remis en question par la polarisation politique du continent. Le Brésil, incontournable sur la scène internationale sous la présidence de Luiz Inacio Lula da Silva (2002-2010) a perdu son statut, soutenant même le protectionnisme américain de Donald Trump (2017-2021). Or aucun autre État d'Amérique latine n'est susceptible de remplacer le leadership brésilien.