Plus contagieux et parfois résistants aux anticorps, certains variants de SARS-COV-2 remplacent progressivement les souches historiques. Alors que ce virus, apparu récemment chez l'humain, s'adapte à son nouvel hôte, les chercheurs de nombreuses disciplines scrutent sans relâche son évolution.

L’hypothèse selon laquelle le Sars-CoV-2 provient d’un centre de recherche chinois revient en force. Mais elle n’est toujours pas démontrée, rappelle "The Economist".

Ce ne sera pas l’ultime variant du Sars-CoV-2, mais il pourrait être le dernier à nous faire peur. Car il a augmenté sa capacité à se répliquer sans accroître sa dangerosité, explique cet immunologue britannique.

Le 11 mai 2020, la France doit entamer un déconfinement dit "progressif". A cette occasion, "Courrier International" a choisi de dresser un état de la recherche mondiale sur le nouveau coronavirus à l’origine de la pandémie de Covid-19. Si chaque jour, un pays, un laboratoire, annonce une piste prometteuse, il est souvent difficile de faire la part des choses. Seule certitude : on est encore loin d’un vaccin. Qu’est-ce que ce virus, baptisé Sars-CoV-2, a de si particulier ? Que fait-il au corps ? Comment le détecter, traiter la maladie qu’il provoque, la prévenir ?

Si la plupart des personnes infectées par SARS-CoV-2 ont des symptômes modérés, des syndromes de détresse respiratoire peuvent s’installer. Les mécanismes par lesquels le virus se propage dans le corps, les réponses immunitaires complexes et les variations interindividuelles expliquent ces différences. Sommaire. Pourquoi le coronavirus rend-il malade ? Une course mondiale aux traitements. Les tests de dépistage, clés du déconfinement. Les chercheurs à l’heure du confinement.

Depuis la fin de la première vague, au printemps dernier, une forte proportion d'anciens malades du Covid-19 se plaignent de symptômes polymorphes inexpliqués.

Comment le virus SARS-CoV-2 est-il passé de la chauve-souris à l’homme ? Fin connaisseur des coronavirus et de la faune sauvage en Asie du Sud, Meriadeg Le Gouil coordonne un projet qui vise à retrouver les réservoirs animaux du virus en Thaïlande et au Laos. Une enquête de longue haleine.

L’infection par le SARS-CoV-2 provoque une réaction atypique du système immunitaire des patients. Elle expliquerait la sévérité de certains cas, mais également qu’une partie de la population semble protégée et ne développe pas de symptômes.

Mis à mal par les effets de la pandémie de Covid-19qui a impacté la France dés le printemps dernier, notre système de santé à dû se redéployer en profondeur. Sur tous les terrains de soins, les infirmiers les cadres, les étudiants se sont adaptés, faisant preuve de créativité, d'empathie, de courage et de force pour prendre en charge, en équipe pluriprofessionnelle, les patients atteints d'une maladie inconnue et effrayante, sans délaisser les autres. Des solidarités remarquables se sont exprimées entre services, régions, professions et avec la population.

La plupart des scientifiques étaient persuadés que le coronavirus avait "sauté" de l'animal à l'homme. Mais l'hypothèse du ''virus échappé d'un laboratoire" à Wuhan n'est plus exclue. Notamment grâce au travail d'un réseau de chercheurs.

Dans la bataille entre le virus et notre immunité, le Sars Cov-2 semble avoir repris une longueur d'avance, faisant craindre un hiver 2022 difficile.

Alors que les Etats-Unis relancent la thèse d'un accident dans un laboratoire chinois, la question de l'émergence du coronavirus demeure.