Pour ses (nombreux) détracteurs, Michel Rolland est le Grand Satan des vignobles, l'homme qui a formaté les plus grands crus de Bordeaux pour contenter tous les palais, en se fichant comme de son premier tire-bouchon de préserver les aspérités de leurs caractères. Pour ses (tout aussi nombreux) clients, dans les châteaux les plus réputés, il est surtout une garantie de qualité. Un nez, des papilles, capable de tirer le meilleur d'un terroir. Et de bien vendre.

Elles sont vigneronnes, sommelières, cavistes ou négociantes. Des femmes qui se battent pour être reconnues - et qui gagnent. Sous leur impulsion, l'image du monde viticole, où le savoir serait le grand secret des mâles depuis des siècles, est en train de changer à vitesse grand(s) v(ins).

Nombreux sont les amateurs de vins à se rêver en caviste. Débuter en tant que salarié auprès des réseaux comme Repaire de Bacchus ou Nicolas permet dans un premier temps de gagner en expérience avant de créer sa propre entreprise. La franchise apparaît alors comme la solution la plus sécurisante, en raison de l'accompagnement dont bénéficiera l'entrepreneur. Le profil type du franchisé recherché par les réseaux de caviste semble être plutôt un homme, d'une quarantaine d'années, ayant de l'énergie. Mais le métier de caviste est compliqué, avec des horaires d'ouverture large.