La piteuse élimination des Bleus au premier tour de la Coupe du monde de football tourne au psychodrame national. Comme à son habitude, le chef de l'Etat monte au front. Les caciques de la FFF ont du souci à ce faire !

Le point, fin octobre 2010, alors que s'ouvrent les Etats généraux du football convoqués par le président français Nicolas Sarkozy, sur la nécessaire révision du fonctionnement et de la gouvernance de la Fédération française du football (FFF), après les déboires de la Coupe du monde 2010 et le départ forcé de son président Jean-Pierre Escalettes. De multiples enjeux ont forcé l'implication du politique français dans le football : la place du football en France, le rôle de vitrine du football français de l'équipe de France, le moteur économique que joue la FFF à travers les partenariats, etc.

En 2017 et en 2019, la France occupait la première place du classement des pays les plus influents de la planète. Avec le départ de Donald Trump et l'arrivée de Joe Biden, les États-Unis veulent à nouveau compter sur la scène internationale. Alors que de nombreux pays cherchent aujourd'hui à étendre leur influence dans le monde, la France a-t-elle la capacité de rester l'une des nations les plus influentes ?

Autour des fosses et des puits de mine du Nord-Pas-de-Calais, comment expliquer la floraison des équipes corporatives dans l'immédiat après-guerre et leur brutale disparition quelques années après ?

Comme la plupart de ses ministres, le président a rompu avec l'idéologie sarkozyste du ventre plat et de la sueur salvatrice. Ce qui ne l'empêche pas, comme Chirac en son temps, d'adorer les sportifs.