Coup double pour le président russe, qui vient de faire irruption sur le champ de bataille syrien. M. Vladimir Poutine a fait savoir qu'il avait reçu au Kremlin le président Bachar Al-Assad ; dans la foulée, il a organisé une réunion quadripartite (Etats-Unis, Russie, Arabie saoudite, Turquie) sur le « processus politique » censé succéder aux frappes militaires. Une fois de plus, la France semble hors-jeu.

En juin 2008, le ministère français de la Défense a rendu public un document très attendu : le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, dont le but était de préciser la politique de défense de la France, et ses perspectives d'évolution dans le contexte européen et international actuel.

Si le rapprochement des Etats européens s'est fait, après la Seconde Guerre mondiale, dans le souci d'éviter tout nouveau conflit et de faire émerger un espace de paix sur le Vieux Continent, les questions de défense ont aussi constitué le maillon faible de la construction européenne.

Elle mobilisera sans doute moins d'hommes qu'en 1991 mais risquerait d'être beaucoup plus meurtrière. L'ancien chef des forces françaises dans la guerre du Golfe décrit ici quatre scénarios possibles pour une offensive contre l'Irak.

L'expert en géopolitique analyse les tensions et conflits actuels, le rôle du terrorisme et les mutations de la stratégie mondiale.

La présence en Syrie de combattants ouïgours aux côtés des islamistes pousse la Chine à intervenir plus ouvertement dans le conflit syrien.

La France voulait rétablir la sécurité dans le pays, gagner les coeurs et les esprits, former la future armée afghane. Elle en est désormais réduite à protéger ses soldats. Jusqu'à leur retrait.

Prudence à l'ONU, méfiance à Alger, chaos politique à Bamako. Une opération militaire contre les salafistes n'est pas pour demain.

En 1513, Machiavel publiait ″le Prince″. Cinq siècles plus tard l'expert en géostratégie et auteur de romans d'espionnage redéfinit l'exercice du pouvoir et l'arme du renseignement.

Faute de renseignements et de moyens logistiques suffisants, les militaires réclamaient du temps. Pour rassurer l'opinion française, François Hollande a voulu des conquêtes rapides. Une exigence qui comportait de nombreux risques.

Après le non britannique, la décision d'Obama de consulter le Congrès avant de frapper Damas a pris de court Hollande. Le débat gagne à son tour la classe politique française, où, comme à Washington, on attend des preuves de l'utilisation des armes chimiques par le régime. Tandis qu'en Syrie Bachar al-Assad continue de braver l'opinion internationale.