Avec au nord le bourbier libyen, à l'est la pieuvre Aqmi, au sud Boko Haram et le brasier centrafricain, le Tchad est devenu une zone stratégique majeure au Sahel. Du coup, la France s'y réinstalle durablement.

Hantés par l'échec de l'intervention en Irak en 2003, les Britanniques, qui viennent de se rallier à la lutte contre l'Etat islamique, s'inquiètent de la stratégie de la coalition.

L'armée algérienne lève en partie le voile sur sa stratégie de défense pour assurer la protection de sa frontière avec le voisin libyen.

A l'heure où les grandes puissances occidentales multiplient les initiatives et les investissements pour développer une stratégie cohérente face aux cybermenaces, la Chine fait paradoxalement figure de leader. Sa capacité à intégrer la dimension cyber dans tous les domaines stratégiques de sa montée en puissance - aussi bien militaire, que politique ou économique - impressionne, inquiète et suscite en réaction de vifs débats qui révèlent les contradictions et les fragmentations de la réflexion stratégique occidentale, dans un contexte de tensions qui rappelle le temps de la guerre froide.

L'Etat islamique tire l'essentiel de ses revenus de ses puits de pétrole. Des installations devenues la cible de l'aviation américaine.

Les Turcs ne comptent pas protéger les Kurdes attaqués par les djihadistes de l'Etat islamique, et risquent de laisser un massacre se dérouler à Kobané.

Est-il vraiment nécessaire que Paris participe aux côtés des Américains à une coûteuse campagne de bombardements contre l'Etat islamique ?