Deuxième épisode. La traque de l'islamiste algérien Ammari Saïfi dans le Sahel a été pour les forces américaines l'occasion d'expérimenter de nouvelles tactiques.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les gouvernements ont resserré leurs contrôles sur les transferts de fonds. Les immigrés en sont les premières victimes.

Le 11 septembre 2001, quatre avions de ligne, détournés par 19 terroristes islamistes, s'écrasaient à New York, sur le Pentagone et en Pennsylvanie, tuant environ 3 000 personnes. Les Etats-Unis et nombre d'observateurs dans le monde ont vu dans ces attentats un tournant historique. Cinq ans après, la presse américaine relativise l'événement.

Les auteurs potentiels d'attentats sont de mieux en mieux préparés. Grâce aux forums et à la téléphonie sur Internet, la police a de plus en plus de mal à les repérer.

Sous la pression des militaires, le gouvernement a décidé de limoger Mahmoud Durrani, conseiller à la sécurité nationale. Un intermédiaire pourtant essentiel pour maintenir les liens avec les Etats-Unis.

Pendant sept ans, l'agence de renseignements a cherché à assassiner les dirigeants d'Al-Qaida. Un programme secret, délibérément dissimulé au Congrès, mais qui n'a jamais été opérationnel, révèle Los Angeles Times

Ce Belgo-Marocain a été condamné à la prison à vie au Maroc. Mais est-il un dangereux terroriste islamiste ou un informateur de la Sûreté belge qui fait les frais des tensions entre les services secrets des deux pays ?

Une série d'attentats et d'enlèvements vient de remettre la nébuleuse terroriste au coeur de l'actualité. Alors que les experts nous avaient annoncé son affaiblissement, il semble qu'elle ait encore un pouvoir de nuisance non négligeable. Est-elle ou non en phase de renaissance ? Le débat est ouvert.

L'élimination du chef d'Al-Qaida n'implique pas la mort de l'organisation. Parmi les successeurs prêts à prendre la relève figure l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri. Le mouvement terroriste peut aussi compter sur ses branches autonomes, qui, du Yémen au Maroc, poursuivent leurs activités.

L'attaque du 23 mai 2011 contre la base aéronavale de Karachi révèle la présence d'un noyau d'extrémistes au sein de la marine, écrivait le journaliste Saleem Shahzad, assassiné le 31 mai. Cette dernière enquête lui a sans doute coûté la vie.

Des groupes islamistes contrôlent désormais un territoire deux fois plus grand que la France au coeur du Sahel. Pourtant, l'intervention militaire tant réclamée au nom de la lutte contre le terrorisme reste une incantation. Analyse.